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Coronavirus en Belgique: une indemnité de 5.000 euros sera octroyée à chaque entreprise à l'arrêt en Wallonie

Le coronavirus en Belgique constitue une menace grave pour la survie de nombreuses entreprises frappées par le ralentissement de l'économie et les mesures restrictives imposées par le gouvernement. Les autorités publiques vont les soutenir.

Le gouvernement wallon a décidé mercredi d'octroyer une indemnité forfaitaire de 5.000 euros pour chaque entreprise fermée ou dont l'activité s'est éteinte pendant la période de confinement visant à freiner la propagation du coronavirus (Covid-19), a détaillé l'exécutif emmené par Elio Di Rupo, lors d'une conférence de presse.

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L'ensemble des secteurs et activités fermés ou qui se sont éteintes (comme l'événementiel) recevront une indemnité de 5.000 euros, afin de les aider à faire face à la crise du coronavirus. Les secteurs concernés sont l'Horeca, l'hébergement, les agences de voyage et de réservation, le commerce de détail ainsi que les entreprises de prestations de services (esthéticiennes par exemple). "L'ensemble de ces groupe représente 48.980 bénéficiaires potentiels", a calculé le gouvernement wallon. Par ailleurs, une indemnité de 2.500 euros est aussi prévue pour les entreprises dont l'activité est restreinte, dont les coiffeurs, soit 6.015 bénéficiaires. "Pour gérer ces 5.000 dossiers, une plateforme d'introduction des dossiers sera mise en place au plus tard le 27 mars prochain. Le numéro de téléphone 1890 reste le numéro d'information global. "Nous allons aussi mobiliser les outils financiers que sont la Sowalfin, la Sogepa et la Sriw", a ajouté le ministre wallon de l'Economie Willy Borsus. "Nous interviendrons sous forme de garanties, de co-garanties avec les banques ou sous forme de prêts jusqu'à 200.000 euros."

Le Parlement de Wallonie, réuni en séance plénière mardi, avait approuvé les deux propositions de décret accordant des pouvoirs spéciaux au gouvernement régional afin de faire face à la crise du coronavirus et à ses conséquences. Les mesures prises mercredi entrent dans ce cadre. Ces pouvoirs spéciaux valent pour une période de 3 mois, renouvelable une fois.

Tous les travailleurs et entrepreneurs n'ont pas droit aux aides publiques selon la Smart

La coopérative de travailleurs autonomes Smart demande aux différents gouvernements de tenir compte de tous les types de travailleurs et d'entrepreneurs dans les mesures de soutien face à l'épidémie de Covid-19.

La coopérative pointe notamment les personnes qui bénéficient du statut d'artiste ou du régime de techniciens du spectacle. Elles ne pourront pas atteindre la quantité de travail nécessaire pour ouvrir ou maintenir des droits dans les délais, signale la Smart.

Les mesures d'aides ne prennent pas non plus en compte les travailleurs et entrepreneurs atypiques, qui fonctionnent au projet, celles et ceux qui entreprennent par exemple sous forme de coopératives d'activité, de groupements d'employeurs ou d'entreprise partagées.

L'épidémie touche en particulier les secteurs de l'événementiel et du spectacle, mais ce ne sont pas les seuls, indique la coopérative. De nombreuses commandes et activités sont annulées, des contrats de travail rompus, sans report à court terme.

La Smart demande de suspendre depuis début février la dégressivité des allocations de chômage ainsi que les périodes de référence, pendant lesquelles un chômeur doit prouver un certain nombre de jours de travail pour percevoir une allocation. La coopérative réclame aussi de diminuer temporairement la quantité de travail à justifier pour ouvrir ou maintenir ses droits au chômage.

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