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Les syndicats CGSP et la CSC Transcom mènent des actions mardi devant plusieurs bâtiments de Proximus à travers le pays, à la veille de la réunion de la commission paritaire. Les deux syndicats ont rejeté les propositions de la direction dans le cadre du plan de restructuration annoncé en début d'année, tandis que le syndicat SLFP a voté en faveur du texte.
Selon les organisations syndicales, plusieurs magasins Proximus seront fermés mardi et de nombreux employés resteront chez eux pour soutenir ces actions. "Les discussions s'éternisent depuis janvier et, pendant cette période, aucune action n'a été menée afin de donner toutes ses chances à la négociation", ajoute P.A., secrétaire de l'ACOD, pendant flamand de la CGSP. "Cela donne vraiment envie aux gens de se faire entendre."
La CGSP et la CSC Transcom demandent que le plan de restructuration - qui menaçait au départ 1.900 emplois - ne prévoie pas de licenciements secs et améliore les conditions en cas de départ volontaire. Le syndicat socialise exige également de meilleures garanties pour l'avenir. "Aujourd'hui, ils garantissent que rien ne changera jusqu'en juin 2021, l'incertitude est donc importante", poursuit P.A.
L'ACOD critique également le recours croissant à la sous-traitance, les mauvaises conditions de travail des nouveaux employés et un "affaiblissement" des règles en matière de ressources humaines. Le conseil d'administration se réunira mercredi et devra se positionner sur le constat d'échec de la commission paritaire. Il pourrait passer outre l'avis de cette dernière tandis que les syndicats appellent à privilégier la voie de la négociation.