Le cours de citoyenneté et de philosophie continue de susciter la controverse. Faut-il tout simplement le supprimer? Antonio Solimando a posé la question à la cheffe de file écolo au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Barbara Trachte.
Le cours de citoyenneté et de philosophie cause quelques problèmes dans les écoles. Des professeurs de religion ont déposé un recours devant la Cour constitutionnelle pour réclamer sa suppression. Le Secrétariat général de l’Enseignement catholique a lui aussi déposé une requête en annulation.
Pour Barbara Trachte, la suppression du cours n’est pas la solution. "Je ne pense vraiment pas qu’il faut le supprimer. Cela représente une avancée importante". Par contre, la cheffe de file Ecolo au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles se pose des questions. "Ce qui m’inquiète, et cela m’inquiète aussi pour la mise en œuvre du Pacte (d’excellence, ndlr), c’est qu’on avait ici une réforme relativement consensuelle. Sur les principes, tous les partis étaient d’accord de mettre en œuvre ce nouveau cours. Mais dans la mise en œuvre, dans les mains du gouvernement, on voit qu’il y a un fiasco, un fiasco organisationnel".
"Cela crée de très grosses difficultés dans les écoles"
Barbara Trachte pointe du doigt des difficultés d’organisation pour ce cours, mais aussi pour la récente réforme des titres et fonctions. "Cela crée vraiment de grosses difficultés dans les écoles aujourd’hui, ajoute l’écologiste. Cela m’inquiète de voir que des réformes consensuelles rencontrent, dans leur mise en œuvre, de très très grandes difficultés".