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Le manque de sécurité autour d’un point d’eau indigne Isabelle à Berloz: "C'est super dangereux"

La sécurité est primordiale, surtout (et avant tout) lorsqu’il s’agit d’endroits potentiellement dangereux tels que des ponts, des voiries ou des cours d’eau. Pourtant, tout n’est pas aussi sécurisé qu’on le souhaiterait. C’est le cas d’Isabelle, elle nous a contactés via le bouton orange Alertez-Nous pour nous faire part de sa problématique.

Isabelle, jeune grand-mère de 54 ans, est inquiète depuis plus de deux mois. Dans sa commune de Berloz en Province de Liège, d’ordinaire tranquille, est apparu "un trou" qu’elle considère comme étant "hyper dangereux". "Un jour, j’ai été me balader avec mon chien et les enfants de mon voisin, et là, j’ai été vraiment choquée de ce que j’ai découvert", nous a-t-elle confié.

Le long du chemin de pierres sur lequel cohabitent piétons, vélos et chevaux, est apparu un bassin rectangulaire rempli d’eau. Rien autour n’indique de quoi il s’agit, aucune barrière ne fait office de protection. "Pour toute sécurité, il y avait juste un filet orange en plastique qui ne tenait même pas debout", s’est-elle offusquée. "Je me suis dit : "On est en plein mois de juillet, les enfants roulent à vélo, ils s’amusent". C’est un coin relativement calme et quand j’ai vu ça, je me suis : "Non, mais c’est pas possible !"".

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"On m’a jamais recontactée"

Le hasard faisant bien les choses, Isabelle rencontre la Bourgmestre de Berloz quelques jours plus tard tandis qu’elle fait ses courses. Ni une ni deux, la principale concernée saisit l’occasion et lui expose la problématique. "Elle m’a dit qu’elle n’était pas au courant et qu’elle allait voir ce qu’il se passait", a-t-elle ajouté, avant d’expliquer qu’au final "rien n’avait été fait".

Face à ce qu’elle considère comme un manque flagrant de sécurité, notre quinquagénaire finit par contacter l’administration communale : "J’ai envoyé un mail et les photos à la commune, et j’ai reçu un mail comme quoi on avait bien pris en compte ma demande et que l’échevin des travaux allait me recontacter. On m’a jamais recontactée".

Aujourd’hui, Isabelle n’en peut plus et se dit scandalisée : "Maintenant, c’est encore plus catastrophique que quand j’avais été au mois de juillet. Il n’y a aucun garde-fou, y a rien du tout ! La cerise sur le gâteau, c’est que de l’autre côté du trou, y a une banderole rouge et blanche, mais de l’autre côté du danger".

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La commune réagit

Suite à notre demande d’interview, Béatrice Moureau, la Bourgmestre de Berloz, nous a éclairés quant à la situation. Ce fossé n’est pas là pour rien puisqu’il s’agit en réalité… D’un bassin d’orage ! Selon ses dires, elle aurait exigé à plusieurs reprises à Thomas&Piron, l’entreprise en charge des travaux, de sécuriser les lieux. C’est ainsi que les bâches orange ont été installées tout autour. 

Un dispositif inefficace aux yeux d’Isabelle : "Pour moi, prudence est mère de sûreté. Il suffit même à un adulte de prendre une branche ou n’importe quoi, il passe au-dessus de son vélo et il se retrouve dans la mare. Et quoi, il se ramasse comment ? C’est super dangereux".

Qu’est-ce qu’un bassin d’orage ?

Pour rappel, un bassin d’orage (ou citerne, selon l’usage et le lieu) permet de stocker l’eau de pluie pour ensuite la restituer progressivement dans les sols ou dans le réseau d’égouttage. Pourquoi installer un tel système ? Tout simplement pour réguler les flux d’eau lors de fortes intempéries et ainsi éviter toute inondation.

Actuellement, celui de Berloz est encore en cours de construction, tout comme les nouveaux lotissements situés aux alentours. Il ne s’agit donc pas d’un trou délibérément abandonné, mais bien d’un bassin qui revêtira bientôt un but particulier : celui d’éponger et de réguler l’eau de pluie.

Les travaux devront se poursuivre et aboutir prochainement vers un projet final plus sécurisant. La Bourgmestre nous l’a affirmé : "J’enverrai toujours les agents vérifier, mais normalement ça été mis en ordre". Des nouvelles rassurantes, mais insuffisantes pour Isabelle qui refuse toujours de laisser jouer ses petits-enfants dans le coin.

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