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Des trains étaient supprimés lundi matin en gare de Liège-Guillemins à la suite de l'agression d'un travailleur de la SNCB dimanche soir, indiquait la compagnie ferroviaire sur son site internet. La CGSP a confirmé qu'un conducteur de train avait été agressé au cutter alors qu'il garait son train à Kinkempois. Les accompagnateurs et conducteurs de trains ont spontanément arrêté le travail lundi matin à la suite de cette agression.
La direction de la SNCB a annoncé différentes mesures visant à sécuriser l'atelier de Kinkempois (Liège). Un conducteur de train a été agressé dimanche soir sur le site. Les accompagnateurs et conducteurs de train en gare de Liège-Guillemins ont décidé d'arrêter spontanément le travail lundi matin à la suite de cette agression. Plusieurs trains ont été supprimés et la circulation devrait revenir à la normale dans le courant de l'après-midi, a indiqué un représentant de la CGSP Cheminots.
Selon le syndicat socialiste, le conducteur de train a été agressé au cutter vers 21h50 alors qu'il garait son train à Kinkempois. L'atelier a été conçu pour pouvoir accueillir des longues rames de matériel roulant ce qui permet un entretien rapide sur le train complet, explique la SNCB sur son site internet.
"L'atelier de Kinkempois est souvent fréquenté par des gens qui viennent taguer et dégrader les trains", situe Thierry Moers, secrétaire national de la CGSP Cheminots. "Le collègue est tombé sur des individus qui ont voulu le frapper au visage à l'aide d'un cutter. Le conducteur est parvenu à mettre son bras en travers pour se défendre. Il est blessé au poignet et au bras", a précisé le responsable syndical.
Ses collègues ont arrêté le travail lundi matin. Une réunion entre les représentants du personnel et la direction de district a permis de dégager une série de mesures.
"Durant deux semaines, des patrouilles mixtes Securail et Securitas exerceront une présence physique renforcée", explique le permanent CGSP Liège Anthony Signorino-Gelo. La situation sera encore évaluée la semaine prochaine afin de trouver des solutions pérennes concernant la surveillance des lieux, a-t-il ajouté.
Concernant le trafic, la SNCB précisait que les voyageurs pouvaient prendre des bus Tec (région Liège et Namur) munis de leur ticket de train.