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Depuis 30 ans, Anne vit dans sa maison au centre de Liège. Mais voilà, il y a 3 mois, à cause de travaux, les TEC ont déplacé un arrêt de bus juste devant son habitation. Résultat : les bus s'y arrêtent toutes les 10 minutes et de nombreux navetteurs y laissent des déchets. Elle exige que cela cesse.
Pour Anne, trop, c'est trop. Depuis qu'un arrêt de bus a été installé devant chez son habitation, elle voit des navetteurs posés à sa fenêtre en permanence. De plus, ceux-ci laissent souvent traîner des déchets. Elle est à bout.
Et malheureusement pour elle, ce trafic de bus est incessant, surtout l'après-midi, où elle en compte 6 par heure, soit un toutes les 10 minutes. Avec des nuisances sonores et olfactives, Anne reste donc cloîtrée chez elle. Dans son bureau, impossible de travailler dans la sérénité. Du coup, elle est obligée de se couper de la lumière naturelle pour se concentrer. "Il faut que je ferme mes volets pour la discrétion, mais aussi pour le bruit (...)", s'agace-t-elle.
En cas de travaux et à chaque déplacement d'arrêt, le TEC ne l'installe pas par hasard et doit suivre un cahier des charges très précis. La porte-parole TEC Liège-Verviers, Isabelle Tasset, explique : "Il y a toujours une analyse sur le terrain des différentes possibilités, et ce, pour essayer de générer le moins de nuisances. Et de toute façon, toutes ces propositions sont validées par les gestionnaires de voiries".
À côté de chez elle, Anne a trouvé une solution qui pourrait fonctionner : à savoir une habitation où les fenêtres sont plus hautes, et où il n'est pas possible de s'y accouder. Seulement, cela sera-t-il entendu par les responsables des transports en commun ? Anne l'espère.