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Ce samedi, une dizaine de bateaux ont fait escale au Grand-Large de Mons. Ce ne sont pas n'importe lesquels, ils font partie des plus rares et des plus chers, que de nombreux ports européens rêveraient d'accueillir.
Ce sont onze bateaux d'exception qui ont fait escale au grand large de Mons ce samedi. Coques brillantes, des ponts en cerisier du nord, chrome... Bref, ceux-ci sont de bonne facture et amarrés en pause croisière. La famille Baltus est la propriétaire d'un de ces bateaux. Ils voyagent pendant trois semaines : "Cela rassemble la famille parce qu'on a huit petits-enfants. Ils ne sont pas tous à bord en même temps, mais durant les différentes étapes, certains nous rejoignent", explique le grand-père. "C'est un bateau important pour nous. Je suis pensionné et je crois que c'est une bonne alternative à la vie professionnelle!".
Au-delà du million d'euros
Au Grand-Large, on repère également un bateau de la marque Linssen, très renommée. Il est en acier et au look intemporel. Tous les éléments du bateau sont faits main et ce luxe a un prix : 800.000 euros, le prix de base. "Il y a beaucoup d'options, comme un second moteur. Mais aussi, l'air conditionné, le double vitrage, un pont spécial. Tout cela peut faire monter le prix au-delà du million d'euros", indique Alexander Jonkers, responsable commercial.
La croisière est d'ailleurs organisée par la marque. "C'est un peu comme les rassemblements pour motards. On se comprend, on se salue, on a le même style de vie. On profite de la même façon que les fans de Harley ou de Porsche", explique Yvonne Linssen, petite-fille du fondateur.
Les gens se disent que c'est fantastique.
Rob vit dans sa maison sur l'eau sept mois dans l'année. Il profite ainsi de sa retraite, préférant l'excellence au bling-bling. Mais il le sait, il ne passe pas inaperçu... "Quand on arrive avec nos onze bateaux, on nous voit. Les passants regardent quand on navigue sur le canal, lorsqu'on passe les ascenseurs. Ils disent que c'est fantastique".
Un style de vie qui fait rêver, mais une fois sur terre, ces plaisanciers restent des vacanciers comme les autres.