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Action des activistes pour le climat de Code Rouge à Feluy: situation dangereuse sur la E19

L’action des activistes de Code Rouge s’est poursuivie dans le calme cette nuit à Feluy, dans le Hainaut. Depuis samedi matin, ils sont quelques centaines à bloquer le site pétrolier TotalÉnergies. Aucun débordement n’a été constaté. Mais la situation est dangereuse sur la E19 selon la police. 

Quelques centaines de manifestants de Code Rouge, un collectif de désobéissance civile, bloquent depuis samedi matin le site pétrolier TotalÉnergies de Feluy (Hainaut). Leur but est de dénoncer les activités polluantes du groupe. Aucun débordement n'a été signalé par les autorités communales et la police fédérale, en charge de la communication sur le dossier, alors que le mouvement se poursuit.

Les activistes étaient toujours présents dans la soirée sur la route ainsi que sur les rails aux abords du site. Malgré la présence des forces de l'ordre qui, selon la police fédérale, sont prêts à intervenir en cas de heurts, les manifestants "jouent à des jeux, chantent et se reposent", indiquait Code rouge dans un communiqué.    

"La situation est assez calme", a précisé la police fédérale peu avant 21h00. Aucune précision quant à l'arrêt de l'action n'a été communiquée.  

Les deux sorties "Feluy" fermées

Mais vers 2h du matin ce dimanche, la police fédérale de la route a fait état d'une situation dangereuse sur l'autoroute E19 entre Bruxelles et Mons à hauteur de Seneffe (Hainaut) suite à cette manifestation. Les deux sorties "Feluy" sont fermées sur cet axe depuis minuit environ, annonce la police fédérale de la route. La situation est dangereuse, selon cette source.    

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La situation contraste avec l'action menée aux abords du port d'Anvers, devant un autre site de TotalÉnergies. Des dizaines de manifestants ont bloqué plusieurs accès dès midi, avant que la police démantèle ces installations et procède à des interpellations dans l'après-midi. Selon Code Rouge, 270 participants, amis aussi des journalistes et avocats, ont été placés en détention administrative. La police n'a pour sa part pas précisé de chiffre.

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