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Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a livré samedi un plaidoyer pour une Région bruxelloise considérée à sa juste valeur par les autres entités du pays et par le fédéral, une Région qui serait bien "reconnue par tous comme une Région à part entière". C'est également une capitale et un moteur économique essentiel au reste du pays: il faut donc un "soutien fort" au développement des infrastructures de mobilité bruxelloise, et des moyens pour assurer la sécurité de tous dans la capitale.
Rudi Vervoort s'exprimait en milieu de journée lors des discours officiels de la fête de l'Iris, au Palais des Beaux-Arts.
Il a d'abord appelé à poursuivre les efforts d'optimisation de la fonction publique et des institutions régionales (projet "Optiris"). Il a ensuite émis le souhait que, peu importe le résultat des élections, "les partis bruxellois s'entendent pour former un projet bruxellois", au service des habitants de la capitale. Que Bruxelles "ne soit l'otage d'aucun enjeu étranger" à leurs intérêts.
Mais le cœur de son message était destiné au fédéral et aux autres entités du pays. "Je demande pour Bruxelles une intervention forte du fédéral pour la sécurité et la mobilité, notamment". "Tous, dans ce pays" devraient avoir "à cœur de développer leur capitale, parce que son développement rejaillit sur le pays tout entier", a-t-il insisté.
Le ministre-président s'est exprimé, mais aussi le président du Parlement bruxellois, le socialiste Rachid Madrane, et son vice-président, Guy Vanhengel (Open Vld). Cette fête de l'Iris du 35e anniversaire de la Région a sans doute une saveur particulière pour eux, qui s'exprimaient probablement pour la dernière fois dans leur fonction respective. Guy Vanhengel quitte la politique à la fin de son mandat. Rachid Madrane ne figure quant à lui sur aucune liste pour les élections de juin.