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Le groupe Denys avance une piste moins coûteuse pour ne pas démanteler le Palais du Midi

Le groupe Denys Global a proposé jeudi une piste moins coûteuse et plus rapide à mettre en oeuvre pour mener à bien les travaux de construction du métro sous le Palais du Midi, au centre de Bruxelles.

Selon lui, la technologie dite du "Dreamcutter", basée sur les murs emboués, coûterait bien moins cher (67 millions d'euros). Elle préserverait le complexe d'équipements sportifs qui héberge aussi une école et des commerces. Enfin, il ne faudrait que deux ans et demi pour réaliser le tunnel à cet endroit.

Le projet de métro Nord-Sud censé transformer, dans un premier temps, la ligne de prémétro reliant la Gare du Nord à la station Albert, achoppe, depuis 2022, sur un obstacle de taille dans la réalisation de quelques dizaines de mètres de tunnel dans le centre de Bruxelles. Le percement du pertuis sous le Palais du Midi est à l'arrêt depuis que les ingénieurs ont constaté, en 2022, que la technique choisie initialement pour préserver le complexe, n'était pas exempte de risques pour la stabilité de celui-ci, en raison de la présence de l'ancien lit marécageux de la Senne.

En juin dernier, il a été décidé d'en revenir à une technique plus classique qui engendrera toutefois le démantèlement de l'intérieur du Palais.

Selon le groupe Denys, la technique du "Dreamcutter" pourrait permettre d'accélérer considérablement la réalisation du projet.

"Nous avons développé une machine en collaboration avec un acteur allemand majeur, la société Bauer", a expliqué, en conférence de presse, Johan Van Wassenhove, CEO De Denys. Selon celui-ci, "l'outil peut être déployé immédiatement, ce qui permet de garantir que le Palais ne devra pas être démoli".

D'après le CEO, l'addition serait nettement moins salée: 67 millions d'euros, et non 400 millions d'euros.

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