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L'heure du bilan: à un an des élections, comment se porte la Wallonie ?

Ce matin, le ministre-président wallon, Elio Di Rupo, déclarait devant le Parlement wallon que "Une région qui croit en son avenir est une région qui prend son avenir en main". Il a notamment lancé les défis qui attendent le gouvernement. Une question se pose donc : à un an des prochaines élections, dans quelle situation se trouve la Wallonie ? Élément de réponse.

Parmi les différents chantiers sur lesquels se penche la Wallonie, celui de la lutte contre la précarité, grâce à la formation. En 2022, ce sont quelque 25.000 emplois qui ont été créés. Au niveau des chômeurs complets indemnisés, ils étaient 123.000 l'année dernière contre 132.000 en 2021. Une évolution positive, donc. 

Autre objectif, aider plus de parents à accéder au marché du travail. "Le manque de place d'accueil pour la petite enfance constitue notamment un frein à l'emploi et à la formation. Le gouvernement a donc décidé de créer 3143 places d'accueil supplémentaire", a déclaré ce matin Elio Di Rupo. L'objectif de ces 3000 places supplémentaires ? Libérer les parents pour leur offrir un des 37.000 emplois vacants wallon et ainsi viser les 75 % de taux d'emplois à l'horizon 2023. 

L'heure au bilan 

Toujours ce matin, Elio Di Rupo n'a pas manqué d'adresser une petite pique envers le Premier ministre, qui s'exprimait la semaine dernière sur la biodiversité. "La crise de la biodiversité est au moins aussi importante que celle du climat. Ainsi, le gouvernement a tenu sa promesse : celle de planter plus d'un million d'arbres sur son territoire. 2500 km de haies sont aussi inscrits au compteur du programme. Yes, we plant", a-t-il déclaré.

Mais là où la Wallonie est particulièrement fière, c'est dans l'aide apportée aux victimes. "Après une ultime négociation avec les assureurs, la région aura payé un total 1.30 milliard d'euros", s'est réjoui le ministre-président wallon. À noter que ce chiffre représente 50 % du montant total des sinistres.

En 2023, la Wallonie espère donc tourner la page des crises, pour s'engager sur celle de la reprise.

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Commentaires

9 commentaires

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  • Payer pour utiliser les routes, je n'ai rien contre, mais je m'attend à voir les résultats. En France, il y a les péages, mais au moins on voit clairement l'usage fait de notre argent. Ici, on paie toujours plus pour de moins en moins de qualité. Aux prochaines élections, il faudrait sanctionner toutes ces crapules, mais ils seront encore au pouvoir vu les jeux des ententes. C'est une vaste comédie que notre système soit disant démocratique!

    Olivier -
  • On se le demande. Le ministre des transports PS (Dardenne) , responsable des routes , a passé plus de temps à les parcourir pour aller boire ses verres qu'à les faire réparer. Son successeur a passé plus de temps à limiter la vitesse un peu partout et l'actuel est obsédé par les trains , au point d'en oublier les nombreux camions qui nous envahissent, qui mettent en danger les autres usagers et qui abîment nos autoroutes. Ce sont eux qu'il faut faire payer.

    roger rabbit
  • Et pour le réseau routier il va faire quoi

    Alain Schmit
     Répondre
  • beau bilan en effet !! 130.000 chômeurs et 40.000 boulots vacants ...on avance en effet ! en fait on est dirigé par un ramassis de véreux politicards plongés dans des " affaires" et des magouilles de toutes sortes et qui se goinfrent entre 15.000 euros net par mois et 25000 style madrane !!!!! beurk beurk !! ...à vomir ...mon coeur saigne !

    paul leboulanger
     Répondre
  • Pourquoi encore aller au urnes

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