Accueil Actu

Nouveau comité de concertation ce vendredi: voici ce qui est sur la table... pour l'instant

Pour l'instant, ni durcissement, ni relâchement à l'ordre du jour du prochain comité de concertation. L'objectif sera avant tout de rappeler une nouvelle fois les règles à respecter durant les fêtes de fin d'année et l'importance de les respecter. Le programme peut toutefois encore évoluer en fonction des chiffres et des rapports des experts. 

Les secteurs à l'arrêt espèrent d'éventuelles perspectives

Les secteurs à l'arrêt espèrent toujours d'éventuelles perspectives. Le premier ministre a promis aux coiffeurs les résultats d'une étude scientifique sur la pertinence ou non de leur réouverture dans le cadre de la pandémie. Du côté de l'enseignement, on s'interroge aussi sur la rentrée. A l'heure actuelle, il n'est pas question de prolonger les vacances d'hiver. Dans un tout autre registre, les autorités discuteront également de l'introduction d'une taxe kilométrique à Bruxelles.

Nos voisins reconfinent

De leur côté, nos voisins néerlandais serrent la vis: le Premier ministre Mark Rutte a annoncé, ce lundi soir, un confinement de cinq semaines aux Pays-Bas. L'Allemagne, elle, se reconfine durant trois semaines à partir de mercredi. Des clients néerlandais et allemands pourraient alors être tentés de traverser la frontière dans les prochains jours pour accéder à des commerces ouverts, dans notre pays. COMEOS, la fédération du commerce, demande une consultation avec le ministre de l'Intérieur ainsi que plus de contrôles pour gérer l'afflux de clients. Le porte-parole interfédéral Covid-19 néerlandophone, Steven Van Gucht, lance un appel à nos voisins: "Ne venez pas en Belgique pour vos achats, consommez local ou achetez en ligne". 

Faut-il un durcissement des mesures chez nous ? 

Faut-il un durcissement chez nous? Pas forcément, selon le porte-parole interfédéral Covid-19 Yves Van Laethem: "On sait que les chiffres stagnent, qu'ils tendent même à monter dans la partie néerlandophone du pays, pour différentes raisons qui ne sont pas purement liées à ce qu'on y fait. Je pense que ce qui est important, c'est de savoir que des mesures plus importantes sont prises dans des pays qui nous entourent. Vu la décision de ne pas laisser la moindre chance à une troisième vague de se produire, si les chiffres devaient réellement prendre la direction d'une augmentation, on devrait être appelés, dans les semaines qui viennent, peut-être pas vendredi, à voir d'autres mesures prises". 

Cela inclurait-il la fermeture des écoles, comme en Allemagne ou aux Pays-Bas ? "Pour l'instant, ce n'est pas prévu, mais rien n'empêcherait, si la situation se détériorait, de décider pendant les vacances que les écoles ne recommencent pas à la date prévue en janvier".

Le home sweet home, noeud du problème pour Yves Van Laethem

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis le durcissement des mesures dans notre pays. Yves Van Laethem identifie le "Home sweet home" comme le principal problème en termes de contaminations: "C'est ce qui se passe à la maison, éventuellement lorsque des amis viennent ou lorsqu'on va chez des amis. Il y a aussi un certain nombre de clusters importants dans les maisons de repos, même si les choses sont en train de stabiliser, et il y a à certains endroits le travail", commente-t-il sur le plateau du RTL INFO 19H. Il le répète, c'est ce qui se passe à la maison qui est le plus problématique selon lui actuellement: "Cela reste les mesures qu'on essaye de rendre bien compréhensibles pour tout le monde: limitez vos contacts, faites attention à qui vient chez vous". 

COVID-19 Belgique : où en est l’épidémie ce lundi 14 décembre ?

À lire aussi

Sélectionné pour vous