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Trump pour Harris, Poutine pour Zelensky...: les bourdes à répétition de Biden qui ont entrainé son retrait

Des bourdes à répétition, des chutes et des inquiétudes sur sa santé mentale. Autant de raisons qui expliquent aujourd'hui le retrait de Joe Biden de la course à la Maison-Blanche.

Les journalistes américains l'ont surnommé "Joe la gaffe". Cela fait plusieurs années déjà que l'homme multiplie les erreurs, les confusions et les chutes. Mais depuis que Joe Biden est président, ces bourdes en question ont une autre résonance.

Une de ses chutes, en juin 2023, relance le débat sur son état de santé alors qu'il vient d'annoncer sa candidature à sa réélection. Quelques jours plus tard, Joe Biden répond à une question sur Vladimir Poutine, il se trompe de guerre: "Il est clairement en train de perdre la guerre en Irak."

En février de cette année, il parle de ses rencontres au G7 et confond Mitterrand avec Macron: "Mitterrand d'Allemagne, je veux dire de France, m'a regardé."

Quatre jours plus tard, il parle du président égyptien qui devient… mexicain: "Au départ, le président mexicain, al-Sissi, ne voulait pas ouvrir d'accès à Gaza."

Des journalistes s'inquiètent. "Votre mémoire s'est-elle détériorée ?", lui demande une femme. "Ma mémoire va bien, regardez ce que j'ai fait depuis que je suis président."

Puis, il y aura le fameux débat avec Donald Trump, fin juin. Une catastrophe pour le candidat démocrate: "J'ai eu une mauvaise soirée et c'est un fait, je me suis planté, j'ai fait une erreur."

Des rumeurs de Parkinson courent, la Maison-Blanche dément: "Le président a-t-il été traité pour la maladie de Parkinson? Non. Est-il traité pour Parkinson? Non. Prend-il des médicaments contre la maladie de Parkinson? Non."

Deux jours plus tard, le sommet de l'OTAN et deux nouvelles grosses bourdes. La première, à propos du président ukrainien: "Mesdames et messieurs, le président Poutine." Avant de se reprendre: "Président Poutine, il va battre Poutine. Président Zelensky."

Quelques instants après, il parle de sa vice-présidente, dont il confond le nom: "Écoutez, je n'aurais pas choisi la vice-présidente Trump pour être vice-présidente si elle n'était pas apte à être présidente." Pour ses soutiens, cela n'était plus tenable.

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