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Le Pakistan a fait état vendredi d'un premier cas de mpox sur son territoire, deux jours après le déclenchement par l'OMS de son niveau d'alerte sanitaire le plus élevé au niveau international face à la résurgence des cas en Afrique.
"Le premier cas de mpox a été confirmé au Pakistan, la personne infectée vient d'un pays du Golfe", a annoncé dans un communiqué le porte-parole du ministère de la Santé, ajoutant que la souche du virus n'avait pas encore été confirmée.
Le patient pakistanais, un homme de 34 ans, est traité dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, a déclaré Irshad Roghani, directeur de la santé publique de cette province.
"C'est le premier cas confirmé cette année", a-t-il déclaré, précisant que "des échantillons ont été envoyés à Islamabad pour y réaliser le séquençage génétique de la souche".
En effet, l'alerte lancée mercredi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) concerne le variant plus dangereux (dit clade 1b) de la maladie, en résurgence sur le continent africain.
Jeudi, la Suède a annoncé avoir découvert un premier cas de clade 1, une première hors du continent africain.
Ce variant est plus agressif et plus mortel que le clade 2, qui avait été la souche de l'épidémie de 2022-2023. Quelque 140 décès avaient été enregistrés sur environ 90.000 cas.
Cette année, l'OMS a comptabilisé plus de 14.000 cas et 524 morts en République démocratique du Congo (RDC), soit déjà plus que le total de l'an passé.