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Pour son dernier discours à l'ONU en tant que président des Etats-Unis, Joe Biden s'est penché sur plusieurs sujets.
Le président américain Joe Biden a déclaré à la tribune de l'ONU mardi que le président russe Vladimir Poutine avait échoué dans son invasion de l'Ukraine et a exhorté les Nations unies à maintenir leur soutien à Kiev jusqu'à ce qu'elle soit victorieuse.
"La bonne nouvelle, c'est que la guerre de Poutine n'a pas atteint son objectif principal. Il avait l'intention de détruire l'Ukraine, mais l'Ukraine est toujours libre. Il avait l'intention d'affaiblir l'Otan, mais l'Otan est plus grande, plus forte et plus unie que jamais", a déclaré le président américain dont c'est le dernier discours devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky était dans la salle.
"Contre une guerre généralisée au Liban"
Sur un autre sujet, le président américain a expliqué qu'une "guerre généralisée" au Liban n'est dans l'intérêt de personne, pendant qu'Israël poursuivait ses frappes sur le pays désormais "au bord du gouffre" selon le chef de l'ONU.
"Une guerre généralisée n'est dans l'intérêt de personne. Même s'il y a une escalade de la situation, une solution diplomatique est toujours possible", a insisté le président américain, qui a délivré à New York son dernier discours lors de cette grand-messe annuelle de l'ONU assombrie par les craintes d'une guerre régionale au Proche-Orient.
Après deux journées de "Sommet de l'avenir" consacrées aux grands défis de l'humanité pour les générations qui viennent, plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernement vont se succéder à la tribune pendant toute la semaine alors que les conflits font rage à travers la planète, en particulier au Liban et dans la bande de Gaza.
Enfin, le président américain a insisté pour "finaliser maintenant" un accord de cessez-le-feu à Gaza. Les Etats-Unis mènent avec le Qatar et l'Egypte des négociations avec Israël et le Hamas pour un accord visant à faire taire les armes et une libération des otages.
"Gaza est un cauchemar permanent qui menace d'emporter toute la région dans le chaos", a lui aussi affirmé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sous les yeux du président palestinien Mahmoud Abbas, qui pour la première fois siégeait par ordre alphabétique au milieu des autres dirigeants grâce à de nouveaux droits accordés à l'"Etat observateur" de Palestine.