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Le rappeur néerlandais Ali B., accusé d'agressions sexuelles, a nié les faits qui lui sont reprochés dès l'ouverture de son procès à Haarlem (nord-ouest des Pays-Bas), mercredi.
La voix empreinte d'émotion, l'artiste a qualifié les accusations de "mensonges". Il s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles les victimes présumées n'avaient pas alerté plus tôt et a souligné n'avoir jamais reçu "le moindre signe" indiquant qu'il avait agi contre leur gré.
Le rappeur a notamment contesté la version d'une ancienne candidate de The Voice of Holland, assurant que leur baiser, en 2018, était consenti. Il est également accusé d'agression sexuelle et de viol par une femme ayant souhaité garder l'anonymat.
Le rappeur a décrit le "cauchemar" qu'il traverse depuis la médiatisation de l'affaire, évoquant des crises d'angoisse et des pensées suicidaires. Il a notamment critiqué la pression médiatique autour de l'émission BOOS, qui avait révélé les accusations, regrettant le peu de temps accordé à l'enquête avant la diffusion.