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Les étudiants pro-palestiniens de l'université de Gand (UGent) restaient mobilisés vendredi matin et continuaient d'occuper le bâtiment UFO, bien que l'université ait annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'elle cessait toute collaboration avec les universités israéliennes. Les activistes s'opposent à la décision de la commission des droits humains de maintenir des liens avec six entreprises israéliennes, a indiqué un groupe de protestataires vendredi matin.
Des militants pro-palestiniens occupent le bâtiment UFO de l'UGent depuis plusieurs semaines et appellent à un boycott généralisé des institutions académiques israéliennes. Des centaines d'étudiants ont investi le hall d'entrée de ce bâtiment. Ils y ont dressé des tentes et des constructions, et hissé des drapeaux. Le recteur s'est entretenu à deux reprises avec les activistes, mais un boycott généralisé n'était pas envisagé.
M. Van de Walle a toutefois demandé à la commission des droits humains de l'université d'examiner attentivement toutes les collaborations avec des universités et des instituts de recherche israéliens et de renforcer la politique de l'université de Gand en matière de droits humains. Une collaboration sera toutefois poursuivie avec six entreprises, qui ont reçu un avis positif, selon le groupe de manifestants.
Pour les autres institutions, l'université de Gand a estimé que l'interconnexion avec d'autres organisations, partenaires ou avec les autorités israéliennes ne permettait plus de coopérer. "L'UGent ne veut pas être impliquée dans les très graves violations des droits humains et du droit international observées à Gaza. Par conséquent, l'UGent ne veut pas non plus coopérer avec des partenaires impliqués dans ces graves violations des droits humains", a conclu l'institution flamande.
Il y a deux semaines, l'université avait déjà interrompu trois contrats avec des organisations israéliennes qui semblaient avoir été impliquées dans des actions contraires au respect des droits humains.