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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) appelle urgemment les parties au confit au Proche-Orient à protéger les civils. Il faut honorer le droit international humanitaire (DIH), a affirmé mercredi l'organisation à Genève.
Les parties doivent éviter "un conflit régional plus large", insiste le porte-parole, Christian Cardon. Après de nombreuses souffrances déjà depuis une année dans la région, "les civils paieraient incontestablement le prix le plus élevé" en cas de détérioration de la situation, dit-il.
Les centres de santé sont sous tension et des familles sont séparées. Le CICR évalue les besoins les plus urgents avec ses partenaires du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour assister les déplacés et les hôpitaux. Les civils ne doivent pas être ciblés par des attaques selon le DIH, dit encore l'organisation.
Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a affirmé à Genève augmenter son assistance auprès des dizaines de milliers de déplacés. Il oeuvre avec le Croissant-Rouge syrien pour ceux qui partent vers cet État.
"Ce n'est qu'un supplice supplémentaire pour les familles qui avaient fui le conflit en Syrie et se retrouvent désormais sous les bombes dans le pays où elles avaient trouvé refuge", estime le haut commissaire Filippo Grandi. Près de 30.000 personnes ont fui depuis lundi, selon les autorités libanaises.