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À quelques jours des élections présidentielles, Kamala Harris et Donald Trump multiplient les apparitions publiques, l'une en Géorgie avec Stevie Wonder, l'autre... dans un McDonald's en Pennsylvanie.
À 16 jours du scrutin décisif pour la Maison-Blanche, Kamala Harris et Donald Trump redoublent d'efforts pour séduire les électeurs.
La vice-présidente démocrate a célébré son 60e anniversaire en Géorgie, entourée de personnalités afro-américaines influentes. L'ex-président républicain, Donald Trump, s'est lui illustré en allant travailler quelques heures dans un fast-food en Pennsylvanie.
Kamala Harris célèbre son anniversaire avec Stevie Wonder
Dimanche, Kamala Harris a fêté ses 60 ans en Géorgie, où elle a participé à des événements religieux visant la communauté afro-américaine, un électorat traditionnellement acquis aux démocrates mais où les intentions de vote sont cette année décevantes.
Accompagnée de la star Stevie Wonder, qui lui a chanté "Happy Birthday", elle a pris la parole dans deux églises de la région d'Atlanta, exhortant à la compassion et à l'amour face à ceux qui "attisent les divisions".
Dans un discours appelant à l'unité, elle a réaffirmé l'importance de toucher tous les électeurs, quelle que soit leur origine ou leur genre : "Je dois gagner le vote de tout le monde", a-t-elle souligné.
Kamala Harris a également répondu aux critiques de Donald Trump, qui l'avait insultée lors d'un meeting, déclarant que de telles remarques "avilissaient" la fonction présidentielle.
Trump joue au serveur chez McDonald's
De son côté, Donald Trump a opté pour une approche plus surprenante. En Pennsylvanie, il s'est rendu dans un McDonald's où il a endossé le rôle d'employé, salant des frites et les servant aux clients.
Ce geste visait à dénoncer une affirmation de Kamala Harris, qui dit avoir travaillé dans un McDonald's pendant ses années d'études en Californie, en 1983. Trump a qualifié cette anecdote de "mensonge électoral", bien que ni lui, ni son équipe, n'aient apporté de preuves à l'appui de cette accusation.
"J'ai travaillé 15 minutes de plus qu'elle", a-t-il ironisé après son passage en cuisine. Cette démonstration cherche à renforcer son image d'homme proche du peuple, sensible aux réalités des classes populaires.
Une course serrée, l'âge au centre du débat
Alors que les sondages montrent les deux candidats au coude-à-coude, Kamala Harris a choisi d'attaquer son rival sur la question de l'âge. Critique envers les absences de Donald Trump dans les débats et les interviews, elle l'a accusé de manquer de vitalité et de ne plus être apte à diriger le pays.
Donald Trump, âgé de 78 ans, a défendu son endurance lors d'une série de meetings, insistant sur le fait que de grands leaders avaient dirigé avec succès au-delà de 80 ans. Cette attaque marque un tournant pour Harris, qui n'avait jusque-là pas abordé frontalement cette question, souvent soulevée à l'encontre de Joe Biden, exclu de la course pour des raisons similaires.