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L'armée israélienne a affirmé vendredi qu'il y a "de plus en plus de signes" laissant présager que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, a été tué dans une frappe la semaine dernière dans la bande Gaza.
Cette frappe samedi dernier sur le camp d'Al-Mawasi, dans un secteur qu'Israël avait déclaré "zone humanitaire", avait causé la mort de 92 Palestiniens et blessé plus de 300 autres, selon le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, assiégée depuis le début de la guerre il y a neuf mois.
Israël dit avoir visé Mohammed Deif, le chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, ainsi que Rafa Salama, commandant de la branche armée du Hamas à Khan Younès (sud), présentés comme deux "cerveaux" de l'attaque sur le sol israélien qui a déclenché les hostilités le 7 octobre.
Depuis, l'armée israélienne se montre prudente sur le sort de Mohammed Deif.
"Il y a de plus en plus de signes suggérant une élimination réussie de (Mohammed) Deif", a déclaré vendredi le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'une conférence de presse.
"Le Hamas cache ce qui est arrivé à Deif - nous allons tirer cela au clair, le confirmer et révéler la vérité", a-t-il encore dit.
Le chef militaire du Hamas et Rafa Salama, dont la mort a déjà été confirmée par Israël, "étaient assis l'un à côté de l'autre au moment de la frappe", a-t-il expliqué.