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Si les discussions font rage pour parvenir à un cessez-le-feu entre Ukraine et Russie, qu'en est-il de la réalité du terrain ?
Souvenez-vous en 2022 à quoi ressemblait l’Ukraine avant l’invasion russe : la Crimée était déjà un territoire annexé par la Russie et la région de Donetsk est sous contrôle russe.
Après l’invasion, fin février 2022, tout bascule : les troupes terrestres russes parviennent, en quelques semaines, à prendre le contrôle de vastes zones du pays.
À l'heure actuelle, il y a eu des progressions de l’armée russe à l’Est, mais un recul dans le nord de l’Ukraine. Actuellement, il y a principalement 3 zones de combat : d’abord dans l'est de l'Ukraine. En effet, les attaques russes se sont intensifiées ces derniers jours, frappant plus durement la région de Donetsk, mais aussi Kharkiv.
De plus, les Russes ont récemment pris la ville de Kourakhove et ont poursuivi leur progression vers le nord-est, en direction de la ville de Pokrovsk.
Malgré cette avancée russe, les forces ukrainiennes ne lâchent rien et résistent
Hier même, à Pokrovsk, on pouvait visionner une vidéo montrant des forces spéciales ukrainiennes forcent les soldats russes à se rendre. Ils y parviennent en faisant exploser un bâtiment près d’eux. Sur cette même vidéo, on pouvait y voir quelqu'un agiter le drapeau blanc : les neuf soldats russes sortent et se rendent, signe que les Ukrainiens bataillent toujours.
En revanche, la situation est plus compliquée au nord du pays dans la région de Koursk, en Russie. En août, l’Ukraine avait lancé une attaque surprise et avait pris le contrôle d'une partie de la région, progressant jusqu'à 30 km à l'intérieur de la région.
Mais l'armée russe cherche aujourd'hui à en reprendre le contrôle et se rapproche de la ville de Soudja. Hier encore, elle s’est félicitée d'avoir repris douze localités dans cette région.
Il y a peu, l’armée russe déclarait avoir repris le village de Lebedevka, et plus particulièrement dans la région de Soumy, Moscou assure s'être emparée du village de Novenke, village proche de la frontière.
Dans le sud, en revanche, il n’y a pas d’évolution majeure : l’armée russe continue de frapper des villes comme Odessa, mais sans grande avancée.
