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L'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a appelé vendredi à évacuer plusieurs de ses écoles où des Palestiniens se sont réfugiés à Gaza ville, jugeant que les lieux "ne sont plus sûrs" après avoir reçu un avertissement israélien.
"Nous avons été informés par Israël de la nécessité d'évacuer ces infrastructures aussi vite que possible", a indiqué l'Unrwa dans un communiqué.
"Nous avons fait ce que nous avons pu pour protester et rejeter cette décision, mais la conclusion est que dorénavant nos infrastructures ne sont plus sûres", a regretté l'agence, appelant à une évacuation "immédiate".
L'armée israélienne "continue à appeler les habitants du nord (de la bande) de Gaza à évacuer" la zone "en accord avec (ses) instructions" données le 13 octobre, a de son côté réagi une de ses porte-parole, sollicitée par l'AFP.
Dans le même temps, le Croissant rouge palestinien a dit avoir reçu "une menace des autorités d'occupation (Israël, ndlr) de frappe sur l'hôpital Al-Quds", dans la ville de Gaza.
"Plus de 400 patients sont traités dans l'hôpital et environ 12.000 civils déplacés y ont pris abri, en plus du personnel médical", a indiqué cette source dans un communiqué, appelant "la communauté internationale à agir immédiatement et urgemment".
Mardi, une explosion dans l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza a fait de nombreux morts.
Le Hamas accuse Israël d'avoir mené une frappe aérienne, dénonçant un "crime de guerre". Israël a démenti, imputant la responsabilité du drame à l'échec d'un tir de roquettes du Jihad islamique, un allié du Hamas dans la bande de Gaza. Les Etats-Unis ont officiellement conforté cette version des faits.
Le bilan est également incertain. Les photos et vidéos de l'AFP montrent des dizaines de corps dans des draps, des couvertures ou des sacs mortuaires.