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Des centaines de bâtiments ont été "entièrement détruits" dans la bande de Gaza dans les bombardements israéliens de la nuit, a indiqué samedi la Défense civile palestinienne.
"Des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits et des milliers d'autres logements ont été endommagés", a affirmé à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile à Gaza, territoire palestinien sous contrôle du Hamas.
Les intenses bombardements de la nuit "ont changé le paysage de Gaza et des gouvernorats du nord", a-t-il ajouté.
Selon plusieurs témoignages que l'AFP a pu recueillir, les bombardements israéliens les plus violents de la nuit se sont concentrés sur des zones aux alentours de deux hôpitaux, al-Shifa à Gaza-ville et l'hôpital dit "indonésien" car construit grâce à des dons provenant d'Indonésie, dans le secteur de Jabaliya plus au nord.
Les raids ont détruit de nombreux bâtiments et laissé d'énormes cratères dans des rues entièrement défoncées.
Quelques heures avant le début des bombardements massifs vendredi soir, l'armée israélienne avait accusé le Hamas de "mener la guerre depuis les hôpitaux" de la bande de Gaza et de se servir de sa population comme "bouclier humain", ce que le mouvement islamiste a catégoriquement démenti.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par les attaques du Hamas sur le sol israélien, inédites par leur ampleur et leur violence, qui ont tué plus de 1.400 personnes, en majorité des civils, selon Israël. D'après l'armée israélienne, 229 personnes sont retenues en otages après avoir été emmenées de force dans la bande de Gaza, où le Hamas est au pouvoir depuis 2007.
Le ministère de la Santé du Hamas a de son côté annoncé que les bombardements lancés en représailles ont tué plus de 7.300 personnes, en immense majorité des civils parmi lesquels plus de 3.000 enfants.