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Trente-deux actions de "contestation" du relais de la flamme olympique ont été déjouées depuis son arrivée le 8 mai en France, a indiqué mardi Gérald Darmanin, précisant que "deux tentatives" d'entrer au "contact" de la flamme avaient aussi été empêchées.
"Il ne s'agit pas d'attentats ou d'actes criminels, mais de contestation pour diverses raisons", a ajouté le ministre de l'Intérieur, lors d'un point-presse place Beauvau.
Les "renseignements territoriaux ont pu intervenir pour empêcher l'affichage de banderoles par exemple", a-t-il détaillé, sans donner le nombre d'interpellations liées à ces contestations.
"Deux tentatives d'entrer au contact avec la flamme" ont également été "écartées par les forces de l'ordre" ces deux derniers jours, a encore dit le ministre.
Trois drones ont par ailleurs été "interceptés" et "quatre télépilotes interpellés" depuis le début du relais à Marseille mercredi dernier, a poursuivi M. Darmanin.
Il a également dressé un nouveau bilan des enquêtes administratives de criblage menées par les autorités sur les personnes qui interviendront aux Jeux.
A ce jours, 331.000 enquêtes administratives ont été menées (sur un total d'un million à réaliser, NDLR) et 1.193 personnes ont été exclues, a indiqué le ministre.
Parmi elles, 30 fichés S, dont 13 liés à l'ultragauche, 5 à l'ultradroite, 5 à l'islamisme radical et 7 pour ingérence étrangère, a-t-il expliqué.
Par ailleurs, "plus d'une centaine de personnes", souvent des "bénévoles", ont été mises de côté à cause d'"antécédents judiciaires", a-t-il encore dit.
Sur les 11.000 relayeurs de la flamme olympique, 31 ont été écartés.
Concernant la plateforme ouverte lundi pour obtenir un laisse-passer numérique pour accéder à certaines zones dans Paris durant les JO (26 juillet-11 août), "plus de 17.000 personnes ont déjà demandé leur QR code, dont 3.000 pour des véhicules", a indiqué le ministre.