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La police israélienne a ouvert une enquête après que des activistes ont bloqué et vandalisé au moins sept camions d'aide humanitaire destinés à la bande de Gaza, selon un communiqué reçu mardi.
Suite à un "trouble à l'ordre public" lundi, "les forces de l'ordre ont ouvert une enquête qui a abouti à l'arrestation de plusieurs suspects", précise le porte-parole de la police israélienne dans le communiqué.
Des dizaines de militants non identifiés parmi lesquels de nombreux adolescents et des jeunes hommes ont dévalisé les camions. Des sacs de céréales, de riz, de farine, des paquets de biscuits ou de soupes lyophilisées ont été vidés ou jetés au sol et piétinés.
Les camions ont été bloqués en Israël, peu après le point de passage de Tarqumiya avec la Cisjordanie occupée, et près du village israélien de Shekef non loin.
Des médias israéliens affirment que les militants sont membres de Tsav 9, un collectif qui a déjà bloqué à plusieurs reprises des camions d'aide humanitaire vers la bande de Gaza.
"Nous avons des otages à Gaza et aucune aide humanitaire ne devrait être acheminée avant que nos otages ne soient rentrés chez eux sains et saufs", a déclaré une des militantes, Hana Giat, à propos des otages enlevés le 7 octobre par le Hamas lors de son attaque sanglante en Israël.
Mme Giat a expliqué que ces convois n'avaient "aucun sens", particulièrement "en ce jour du Souvenir d'Israël, durant lequel nous nous souvenons des soldats qui ont sacrifié leur vie pour préserver la sécurité d'Israël", en référence aux commémorations annuelles, lundi, de Yom Hazikaron.
Elle a ajouté, sans preuve, que l'aide humanitaire allait aux "mains du Hamas".
Plus tard lundi, des images sur les réseaux sociaux ont montré des camions incendiés à proximité du point de passage de Tarqumiya.