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Bouchez dénonce "la violence de la gauche" après une manifestation au siège du MR

Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, s'est dit scandalisé par la "violence de la gauche" dans une publication Facebook samedi matin, dénonçant une manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza et au Liban organisée vendredi soir à Bruxelles. Certaines personnes s'étaient rendues devant le siège du MR, avant de casser une vitre et apposer des tags sur la façade du bâtiment, faisant notamment référence aux récentes déclarations de M. Bouchez quant à l'attaque aux bipeurs menée au Liban et attribuée à Israël.

"La violence de la gauche, encore et encore. Cela fait de nombreuses semaines que la gauche est très nerveuse de voir l'opinion publique basculer une nouvelle fois. Ils agissent avec violence et intimidation en n'hésitant pas à instrumentaliser le conflit au Proche-Orient", a avancé le président du parti libéral.

Vendredi, le siège du MR a, "à nouveau, été pris violemment pour cible avec une vitre brisée à coups de marteau, des fumigènes et des tags plus haineux les uns que les autres", déplore-t-il. Selon Bouchez, c'est l'œuvre de "petites racailles ignorantes qui cassent pour exister, soi-disant militants antifascistes et pro-palestiniens".

"La gestion administrative de cette manifestation pose également question", celle-ci ayant été tolérée par le bourgmestre de Saint-Gilles, Jean Spinette (PS). "Au lieu de bloquer ces manifestants qui devaient être une petite centaine, on a préféré les regarder déambuler et casser", pointe M. Bouchez.

Il assure qu'il prendra "personnellement" toutes les initiatives pour déterminer les responsabilités, "ne pouvant plus supporter qu'à Bruxelles et en Wallonie ce soit les voyous qui fassent la loi".

Concernant le conflit au Proche-Orient, le MR est "la seule formation politique à l'approche équilibrée, reconnaissant le droit d'Israël à se défendre, en particulier contre les organisations terroristes, tout en condamnant les ripostes excessives et en exigeant un cessez-le-feu immédiat", a assuré son président.

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