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Federgon, la fédération des prestataires de services RH, demande au prochain gouvernement de consacrer davantage d'argent au système des titres-services. "Si le prochain gouvernement n'ose pas prendre de mesures, le suivant ne pourra plus rien faire", prévient la coupole, en réaction à un appel lancé jeudi en ce sens par plusieurs organisations de la société civile.
La CSC mais aussi plusieurs organisations flamandes telles que Netwerk tegen Armoede (qui lutte contre la pauvreté), l'association féministe Vrouwenraad ou encore Vluchtelingenwerk Vlaanderen (qui défend les réfugiés), ont plaidé jeudi en faveur d'une refonte en profondeur du système des titres-services. "Les aides-ménagères méritent mieux", argumentaient-elles, plaidant notamment pour une majoration des titres-services d'un euro de l'heure.
Federgon, qui est l'une des organisations patronales des titres-services, affirme vendredi soutenir ces revendications. Elle se positionne pour un "modèle de financement à l'épreuve du temps", l'actuel étant comparé à une "corde autour du cou du secteur".
La fédération recycle une revendication déjà portée en septembre par les employeurs du secteur, d'augmenter le montant qu'ils perçoivent de cinq euros. Deux euros seraient destinés à l'encadrement RH et la formation, deux euros à la rentabilité des entreprises et un euro aux conditions salariales et de travail.
Cette proposition avait été accueillie froidement par les ministres compétents, la ministre wallonne de l'Emploi, Christie Morreale, rétorquant notamment que la Wallonie ne dépensera pas d'argent public pour financer les dividendes des entreprises de titres-services.