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Emmanuel Macron a visité le village olympique à Saint-Denis, soulignant que Paris est prêt pour les Jeux Olympiques de 2024. Cependant, ces préparatifs suscitent des préoccupations parmi les Parisiens, notamment en raison des désagréments qu'ils entraînent.
Lors de sa visite au village olympique, situé à Saint-Denis au nord de Paris, Emmanuel Macron a exprimé sa confiance dans les préparatifs pour les Jeux Olympiques de 2024.
"Nous sommes prêts et nous serons prêts tout au long des Jeux", a déclaré le président français.
Impacts sur les commerces locaux
Malgré l'optimisme affiché par Macron, les Jeux Olympiques ne font pas que des heureux parmi les Parisiens. Les préparatifs et les mesures de sécurité strictes ont eu un impact notable sur les commerces locaux.
Liliane, restauratrice à Paris, a partagé ses préoccupations : "Tout le monde a pris des extras pour pouvoir s'en sortir avec ce qu'on attend. Il n'y a personne." Elle fait référence à la baisse de fréquentation de son établissement malgré les attentes élevées liées à l'afflux des visiteurs des Jeux.
Guillaume Rumiel, manager d'un hôtel parisien, a également constaté une baisse significative des réservations.
"En termes de réservation, c'est très faible, ça ne prend pas. Même si on a beau baisser les prix, il n'y a pas de demande. Là, on est sur du 32% pour la période des JO alors que l'année dernière j'étais à 89% avec des prix plus hauts en plus," raconte-t-il.
Une sécurité renforcée avec des QR codes
La mise en place de mesures de sécurité, y compris l'installation de 44 000 barrières, a perturbé la vie quotidienne des Parisiens et l'activité commerciale.
Les terrasses des restaurants sont "défigurées", et la circulation est régulée par des QR codes à télécharger à l'avance, ce qui complique les déplacements dans la capitale.
Alain Fontaine, président de l'association des restaurateurs parisiens, a décrit la situation comme un choc pour de nombreux restaurateurs.
"Les restaurateurs que j'ai au téléphone sont complètement sous le choc. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Et ça va du palace au petit bistrot de quartier," explique-t-il. En moyenne, les restaurateurs ont perdu entre 20 et 30% de leur chiffre d'affaires.