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Le président exclu des Républicains Éric Ciotti a assuré jeudi qu'il serait "dans son bureau dans quelques instants" malgré son exclusion la veille par le bureau politique, sous réserve, a-t-il prévenu, d'"actions judiciaires".
Celui qui a conclu une alliance avec le Rassemblement national dans la perspective des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet s'est félicité sur France 2 de "l'union des droites", assurant que le qualificatif d'extrême droite donné à Marine Le Pen était "tellement ridicule", "tellement usé".
Après une journée mouvementée la veille où les autres dirigeants de LR ont trouvé porte close au siège du parti, le député des Alpes-Maritimes a dénoncé "des arguties, des petits combats de gens médiocres, d'arrière garde, qui n'ont rien compris à ce qui se passait dans le pays".
"Le bureau politique est convoqué par le président selon des règles précises, je n'ai pas convoqué ce bureau politique, donc il n'a aucune valeur juridique. Tous les experts, d'ailleurs, s'accordent sur ce point", a-t-il argumenté.
Il a par ailleurs regretté que "certains députés" selon lui prêts à le suivre dans cette alliance avec l'extrême droite se soient "laissés impressionnés par le poids des pressions qu'ils ont subies".
Sur le fond, il a estimé que la question des retraites, qu'il souhaite reporter à 65 ans, alors que le RN défend un retour à 62 ans, n'est "pas la priorité".
Mercredi, tous les cadres de LR ont décidé de confier la direction du parti à Annie Genevard et François-Xavier Bellamy et décidé la reconduction des candidatures de tous les députés sortants, sauf Eric Ciotti et une de ses proches. Un candidat a également été désigné dans la circonscription du président exclu.