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Gaza et l'Ukraine au coeur de la 31e édition du Prix Bayeux des correspondants de guerre

La situation à Gaza, un an après l'attaque du Hamas et la réplique israélienne, et au moment où les bombardements font rage au Proche-Orient, ainsi que l'invasion russe en Ukraine, seront au coeur de la 31e édition du Prix Bayeux des correspondants de guerre, qui débute lundi.

"Jamais autant de journalistes ne sont morts pendant un conflit qu'à Gaza depuis un an, que ce soit en activité ou non", affirme la programmatrice Aurélie Viel.

Cinquante-deux reportages ont été sélectionnés sur un total de 400 candidats. Quelque 350 reporters de guerre seront présents cette année à Bayeux (Normandie, nord-ouest de la France).

Comme chaque année, l'un des temps forts de la semaine sera l'inauguration d'une nouvelle stèle en hommage aux reporters tués dans l'exercice de leur fonction au cours de l'année écoulée. Elle comptera cette année 58 noms, répertoriés par Reporters Sans Frontière (RSF).

Un olivier sera planté dans le jardin de ce mémorial en hommage à tous les journalistes palestiniens tués hors de l'exercice de leur métier pendant le conflit à Gaza.

Figurera notamment sur cette stèle le nom d'Issam Abdallah, journaliste de l'agence Reuters tué le 13 octobre 2023 par le tir d'un char israélien à la frontière israélo-libanaise. Cette frappe avait blessé six autres journalistes, dont deux de l'Agence France-Presse, Christina Assi et Dylan Collins, qui seront présents à Bayeux.

Le chef du bureau de l'AFP à Gaza Adel Al Zaanoun sera également en Normandie aux côtés de plusieurs journalistes de l'agence en lice pour un prix en texte, photo et vidéo. Il témoignera "de ce qu'est devenu" le métier de journaliste "en temps de guerre".

"On n'oublie pas l'Ukraine, ni les autres conflits", avait également relevé le maire de Bayeux Patrick Gomont lors de la présentation du programme du festival.

Le palmarès sera dévoilé le 12 octobre.

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