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DIRECT - Législatives françaises historiques: le Rassemblement National est largement en tête

Selon les premières estimations révélées à 20h00, le Rassemblement national est annoncé comme le premier parti de France à l'issue du premier tour des élections législatives organisées en France ce dimanche. Le parti d'extrême droite compterait plus de 34% des voix, soit 18 points de plus qu'en 2022.

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Législatives françaises
Le premier ministre Gabriel Attal prononce son discours

"Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national" au second tour des élections législatives, a affirmé dimanche le Premier ministre et chef de la majorité sortante Gabriel Attal depuis l'hôtel Matignon.

"La leçon de ce soir, c'est que l'extrême droite est aux portes du pouvoir" et "donc notre objectif est clair: empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue au second tour", a-t-il déclaré, en dénonçant le "projet funeste" du parti lepéniste.

Il a appelé au "désistement de nos candidats dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député Rassemblement national face à un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République".

Mélenchon: "une lourde et indiscutable défaite" pour Macron

Jean-Luc Mélenchon a salué "un vote massif" qui "a déjoué le piège qui était tendu au pays", et qui "a infligé une lourde et indiscutable défaite au président, à ses candidats et à la prétendue majorité présidentielle". 
 

Bardella: Le 2e tour des législatives sera "l'un des plus déterminants de toute l'histoire de la Ve République"

"Les Français ont rendu un verdict sans appel", a estimé dimanche Jordan Bardella après l'arrivée en tête du Rassemblement national au premier tour des élections législatives.

Le second tour, dimanche 7 juillet, sera "l'un des plus déterminants de toute l'histoire de la Ve République", a poursuivi le leader d'extrême droite, lors d'une allocution prononcée à Paris.

Marine Le Pen répond à RTL info

Notre équipe envoyée spéciale était à la soirée électorale du Rassemblement National et a su récolter, malgré la foule de journalistes, quelques mots de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National. "Moi j'ai confiance dans le peuple français, j'ai ressenti qu'il y avait une très grande volonté de changement. Et j'ai le sentiment que le peuple reprend le pouvoir en réalité sur son destin", nous répond-elle, lorsqu'on lui demande si elle rassurée par les résultats.

 

Mélenchon annonce les Insoumis pourraient retirer leur candidature

La France insoumise (LFI) "retirera" ses candidatures dans les circonscriptions où elle est arrivée en troisième position et où le Rassemblement national (RN) est en tête en vue du deuxième tour des élections législatives, a assuré dimanche Jean-Luc Mélenchon.

"Conformément à nos principes et à nos positions constantes dans toutes les élections précédentes, nulle part nous ne permettrons au RN de l'emporter, et c'est pourquoi, dans l'hypothèse où il serait arrivé en tête, tandis que nous ne serions qu'en troisième position, nous retirerons notre candidature", a déclaré le leader Insoumis. 

"Nous retirerons notre candidature, en toutes circonstances, où que ce soit et dans quelque cas que ce soit. Notre consigne est simple, directe et claire. Pas une voix, pas un siège de plus pour le RN", a martelé Jean-Luc Mélenchon. 

"Pour le second tour, le nouveau Front populaire est" toutefois "présent en duel dans la plupart des cas, le plus souvent face au RN", a souligné le leader de LFI. "Il faut donner une majorité absolue au Nouveau Front Populaire, car il est la seule alternative", a-t-il asséné. 

Jean-Luc Mélenchon a salué "un vote massif" qui "a déjoué le piège qui était tendu au pays", et qui "a infligé une lourde et indiscutable défaite au président, à ses candidats et à la prétendue majorité présidentielle". 

Clémentine Autain, députée LFI sortante, a demandé aux autres forces politiques "le même engagement" que celui pris par Jean-Luc Mélenchon, pour les "très nombreuses triangulaires" dans lesquelles le Nouveau Front Populaire est arrivé en deuxième position. 

"Maintenant, nous entrons dans une nouvelle élection et cette élection doit se faire sur des bases claires", a affirmé Clémentine Autain sur France 2. 
 

Les Républicains n'appellent pas à voter contre le RN au second tour

Les Républicains (LR), qui auraient obtenu près de 10% des voix au premier tour selon les premières estimations, ont affirmé dimanche que "le macronisme est mort", et refusé d'appeler à voter contre le RN dans les circonscriptions où ils ne sont pas qualifiés pour le second tour.

"Là où nous ne sommes pas présents au second tour, considérant que les électeurs sont libres de leur choix, nous ne donnons pas de consigne nationale et laissons les Français s'exprimer en conscience", a affirmé dans un communiqué la direction de LR, qui n'a pas suivi son président Eric Ciotti qui a scellé une alliance avec le RN.

Sur TF1, l'eurodéputé François-Xavier Bellamy a estimé pour sa part que "le danger qui guette notre pays aujourd'hui, c'est l'extrême gauche".

Selon les premières estimations, LR aurait obtenu autour de 10% des voix, soit un score équivalent à celui d'il y a deux ans où la droite avait sauvé 61 sièges après sa déroute à la présidentielle où leur candidate Valérie Pécresse n'avait pas atteint la barre des 5%.

Lors des législatives de 2022, LR avait déjà refusé de donner de consigne de vote au second tour.

Le Pen appelle à une majorité absolue

La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a lancé dimanche un appel aux électeurs de donner à son parti la majorité absolue à l'issue du second tour "pour que Jordan Bardella soit nommé Premier ministre".

Le "bloc macroniste" est "pratiquement effacé" après le premier tour, a estimé Mme Le Pen, qui a annoncé sa réélection dès le premier tour dans sa circonscription du Pas-de-Calais.

Dans un vote "sans ambiguïté", les Français ont "témoigné de leur volonté de tourner la page", a-t-elle lancé depuis sa soirée électorale à Hénin-Beaumont.

Mais il ne s'agit que d'une "première étape vers un choix d'alternance" et "rien n'est gagné" car "le second tour sera déterminant".
"Pour entamer cette alternance, pour conduire les réformes dont le pays a besoin, il nous faut une majorité absolue pour que Jordan

Bardella soit, dans huit jours, nommé Premier ministre par Emmanuel Macron", a-t-elle estimé à la tribune.
"Ce 30 juin 2024, dans le pays, renaît l'espérance. Le 7 juillet, mobilisez-vous pour que le peuple gagne", a-t-elle lancé.

Elle a par ailleurs annoncé que les électeurs de la 11e circonscription du Pas-de-Calais lui ont fait "l'honneur de m'élire dès ce soir".

Macron appelle à un "large rassemblement clairement démocrate et républicain" contre le RN

Emmanuel Macron a appelé dimanche à un "large rassemblement" au second tour des législatives face au Rassemblement national, et salué une "volonté de clarifier la situation politique" exprimée au premier tour.

"Face au Rassemblement national, l'heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour", a dit le président de la République dans une déclaration écrite.

"La participation élevée au premier tour (..) témoigne de l'importance de ce vote pour tous nos compatriotes et de la volonté de clarifier la situation politique. Leur choix démocratique nous oblige", a-t-il ajouté.

Ayant régulièrement exclu La France Insoumise (LFI) du champ républicain, Emmanuel Macron semble ainsi opter pour une approche au cas par cas, en fonction des candidats qualifiés pour le second tour.

"Il y a besoin d'une analyse circo par circo, pour regarder les réserves de voix possibles", confirme le patron du Parti radical, Laurent Hénart. "Ca nécessite également une clarification à gauche", a-t-il ajouté.

Pour le chef de l'Etat, "la priorité est d'éviter le danger imminent d'une majorité absolue du RN", relève un proche. "Toutes les forces républicaines doivent travailler ensemble", ajoute-t-on de même source. 

Les premières estimations sont tombées

Selon les premières estimations révélées à 20h00, le Rassemblement national est annoncé comme le premier parti de France à l'issue du premier tour des élections législatives organisées ce dimanche.

Le parti d'extrême droite compterait plus de 34% des voix devant le Nouveau front populaire, la coalition de gauche (28,5 à 29,1%) et le camp présidentiel d'Emmanuel Macron (20,5 à 21,5%).

Selon trois projections en sièges, l'extrême droite obtiendrait une majorité relative voire absolue.

Macron appelle à un "large rassemblement clairement démocrate et républicain" face au RN. Il estime aussi que la participation élevée montre une volonté de "clarifier la situation politique".

Le RN aurait 34% des voix selon le sondage M6 et RTL

D'après le sondage de M6 et RTL, le Rassemblement National aurait 34 % des voix, le Nouveau Front Populaire en aurait 30%, tandis que la Majorité Présidentielle est à 22%. Les Républicains ont 10% .

Le Rassemblement National en tête selon des estimations

Les dernières estimations placent le Rassemblement National en tête avec 34.5% des voix. Le parti d'extrême droite est suivi par le Nouveau Front Populaire, avec 28.5% et puis, la majorité présidentielle avec 22.5%.

  1. Rassemblement national et alliés - 34.5%
  2. Nouveau Front Populaire - 28.5 %
  3. Majorité présidentielle - 22.5 %
  4. Les Républicains - 10%
  5. Extrême gauche - 1,2%
  6. Reconquête ! - 0,5%
  7. Divers - 2,8%

Le RN prêt a fêter sa victoire dans son QG de Hénin-Beaumont

Tous les ténors ne sont pas à Paris ce soir. Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement National, a décidé de suivre les événements depuis son fief, entourée de ses sympathisants : Hénin-Beaumont, une commune du Pas-de-Calais où le RN est roi

Nos envoyés spéciaux Julien Crète et Xavier Preyat ont constatent sur place que tout semble déjà prêt pour célébrer éventuellement une victoire.

La salle de spectacle est transformée en véritable quartier général pour le RN dans le Nord. Des centaines de places ont été installées, des drapeaux français ont été posés sur les chaises pour des militants qui ont fait la file pour rentrer dans cette salle.

Sur la scène, il y a un pupitre avec cette inscription "L'alternance commence". Le message est très clair. Le Rassemblement National qui veut lancer un message, il se dit prêt à endosser ses responsabilités.

Personne ici sur cette circonscription, à Hénin-Beaumont, ne semble prêt à remettre en cause le succès, la victoire du Rassemblement National.

Marine Le Pen, ce soir, pourrait récolter plus de 50% des voix, devenir députée directement. Son discours enflammé est attendu à l'intérieur de cette salle, juste derrière nous, vers 20h30.

 

La participation pourrait atteindre plus de 67%

Le premier tour des élections législatives anticipées devrait être marqué par un net rebond de la participation, estimée dimanche entre 67,5% et 69,7% par les différents instituts de sondage, contre 47,5% au premier tour du scrutin de 2022.

La participation, déjà en hausse de 20 points à 17H00 selon le ministère de l'Intérieur, serait ainsi la plus élevée depuis le premier tour de 1981 (70,86%).

La prévision la plus basse (67,5%) est donnée par l'institut Ipsos et son partenaire Talan pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI et LCP Assemblée nationale.

La plus élevée (69,7%) est avancée par Harris Interractive et Toluna pour M6, RTL et Challenges.

Entre les deux, une participation de 69% est anticipée par l'Ifop pour TF1 et LCI.

La projection de l'institut Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune Dimanche s'élève à 69,5%.

Celle d'OpinionWay pour CNews, Europe1 et Le Journal du Dimanche s'établit à 68,5%.

La participation est de 59,39% à 17h

Le taux de participation au premier tour des élections législatives atteignait 59,39% à 17H00, soit 20 points de plus qu'au premier tour de 2022 à la même heure, a indiqué dimanche le ministère de l'Intérieur.

C'est le plus fort taux depuis le premier tour des élections législatives de 1978, à l'exception du scrutin de 1986 mais qui se déroulait à la proportionnelle à un tour. 

Macron décontracté après avoir voté

Le couple Macron a été aperçu, en jeans, baskets et blouson en cuir, marchant dans les rues du Touquet, où ils ont voté à la mi-journée pour le premier tour des élections législatives anticipées.
 

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Les résultats en Nouvelle-Calédonie sont tombés

Le député loyaliste de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf, rapporteur du projet de loi sur le dégel du corps électoral qui a provoqué la colère des indépendantistes, est arrivé en tête dimanche du premier tour des élections législatives.

Candidat dans la 1ère circonscription, composée essentiellement de Nouméa, Nicolas Metzdorf - député sortant de la 2e circonscription - a obtenu 39,81% des suffrages, selon les résultats provisoires communiqués par le Haut-Commissariat de l'archipel.

"C'est la victoire d'une ligne politique, celle de la fermeté face aux destructions, et la victoire d'une stratégie politique qui est celle de l'union", s'est réjoui Nicolas Metzdorf auprès de l'AFP. "Le travail n'est pas fini (...) Il y a un deuxième tour et il faut aller le gagner", a-t-il ajouté.

Dimanche prochain, il affrontera l'indépendantiste Omayra Naisseline, membre de l'Union calédonienne, qui a obtenu 36,34% des voix dans une élection marquée par un fort taux de participation.

Le député sortant, le non-indépendantiste modéré Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble - Horizons), est arrivé à la troisième place avec 10,33% des voix et est éliminé.
 

Un candidat RN disputera le second tour des législatives en Martinique

Un candidat du Rassemblement national (RN) disputera le second tour des législatives en Martinique, une première dans l'archipel des Caraïbes, même si son score inférieur à 10% au premier tour ne laisse guère de doute sur l'issue du scrutin.

Selon les résultats provisoires communiqués dimanche par la préfecture, Grégory Roy-Larentry, infirmier libéral de 32 ans, obtient 2.408 voix, soit 9,88% des suffrages exprimés dans la quatrième circonscription (sud), où le parti n'avait jamais franchi la barre des 5%.

Face à lui, le député sortant Jean-Philippe Nilor (Nouveau Front populaire, NFP) caracole en tête avec 63,18% des voix, mais sans parvenir à franchir la barre des 25% des inscrits pour l'emporter dès le 1er tour, en raison notamment d'une faible participation (30,54%).

A l'échelle de la Martinique, le RN réalise lors de ce scrutin ses meilleurs scores depuis 2012. Cette année-là, le Front national (devenu depuis RN) avait présenté ses premiers candidats, qui n'avaient alors réalisé que des scores anecdotiques.

Les Français votent massivement

Les Français votent massivement dimanche au premier tour d'élections législatives historiques, avec une participation à la mi-journée au plus haut depuis 43 ans pour ce scrutin qui, dans une semaine, pourrait ouvrir les portes du pouvoir à l'extrême droite.

A 12H00, la participation s'élevait en France métropolitaine à 25,90%, en nette hausse par rapport aux 18,43% du premier tour des législatives de 2022. "C'est le niveau le plus élevé depuis les législatives de 1981", a noté sur X Mathieu Gallard, directeur d'études de l'institut de sondages Ipsos.

Au terme de la journée, la participation devrait être largement supérieure aux 47,51% de 2022 et pourrait approcher, voire dépasser, les 67,9% des dernières législatives consécutives à une dissolution, en 1997.


 

Les responsables du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella en tête, et ceux du Nouveau Front populaire se sont donné rendez-vous dimanche prochain pour un second tour "déterminant" en effaçant d'ores et déjà le "bloc macroniste" à l'issue du premier tour des législatives.

Le Rassemblement national aux portes de "l'alternance"

Le "bloc macroniste" est "pratiquement effacé" après le premier tour, pour la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen qui a appelé ses électeurs à donner à son parti la majorité absolue à l'issue du second tour "pour que Jordan Bardella soit nommé Premier ministre".

"Le second tour sera déterminant pour éviter au pays de tomber entre les mains (...) d'une extrême gauche à tendance violente, antisémite et anti-républicaine, dont les éléments les plus activistes (...) imposeront Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre", a-t-elle mis en garde.

"Le camp présidentiel, encore largement désavoué aujourd'hui, n'est plus en mesure de l'emporter et le score élevé de l'extrême gauche soulève des inquiétudes majeures", a abondé Jordan Bardella, pour qui "la victoire est possible et l'alternance est à portée de main".

"J'entends être un Premier ministre de cohabitation, respectueux de la Constitution et de la fonction du Président de la République, mais intransigeant sur la politique", a-t-il annoncé, assurant que "sept jours nous séparent désormais d'un choix historique".

Son nouvel allié, le président contesté de LR Eric Ciotti, a appelé dimanche soir les électeurs de droite à rejeter le "terrifiant danger d'extrême gauche" au second tour des élections législatives, estimant que "la victoire (était) en vue pour porter Jordan Bardella à Matignon".

Le Nouveau Front populaire ne s'avoue pas vaincu

"Il faut donner une majorité absolue au nouveau Front Populaire, car il est la seule alternative", a réclamé pour sa part Jean-Luc Mélenchon, estimant que "ce vote a infligé une lourde et indiscutable défaite au président, à ces candidats et à la prétendue majorité présidentielle".

"La page du macronisme est tournée" et "la victoire du Nouveau Front Populaire est possible", a jugé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier.

Le chef de file des Insoumis a aussi clarifié la ligne de conduite pour le second tour: la France insoumise (LFI) "retirera" ses candidatures dans les circonscriptions où elle est arrivée en troisième position et où le Rassemblement national (RN) est en tête. "Nulle part nous ne permettrons au RN de l'emporter. (...) Notre consigne est simple, directe et claire. Pas une voix, pas un siège de plus pour le RN", a exhorté Mélenchon.

Une autre LFI, Clémentine Autain, demande le "même engagement" de la part des macronistes.

"Je compte sur les macronistes, sur Gabriel Attal, sur le président de la République pour faire qu'on se sorte de cette histoire par le bon bout", a abondé François Ruffin, en difficulté dans la Somme.

"Nous avons sept jours pour éviter à la France une catastrophe", a insisté Raphaël Glucksmann, le leader de Place publique, qui a appelé tous les candidats arrivés en troisième position à se désister face au RN pour remporter le "référendum" contre ce dernier.

"Le danger de l'extrême droite devrait tous nous mobiliser", a insisté le patron du PS Olivier Faure, appelant à "faire barrage" contre "ce parti dont la matrice est une matrice raciste, xénopohobe, antisémite".

Le camp présidentiel, défait

Déjà passé par pertes et profits par le RN et le Nouveau Front populaire, le camp présidentiel était attendu dimanche soir sur ses consignes de vote pour le second tour.

A peine les résultats communiqués à 20h, Emmanuel Macron a appelé à un "large rassemblement" au second tour des législatives face au Rassemblement national, et salué une "volonté de clarifier la situation politique" exprimée au premier tour.

"Face au Rassemblement national, l'heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour", a dit le président de la République dans une déclaration écrite.

La présidente sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) a appelé à voter pour le candidat "le plus républicain" au second tour des législatives, à l'exclusion d'un "certain nombre de candidats" de l'alliance de gauche.

L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a estimé qu'"aucune voix" ne devait "se porter sur les candidats du Rassemblement national, ni sur ceux de la France insoumise".

"Beaucoup de Français seraient totalement désespérés de se retrouver avec un choix entre RN et FI, je pense qu'il faut regarder circonscription par circonscription", a estimé un autre allié du Président, François Bayrou.

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Commentaires

2 commentaires

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  • Et voilà, ça devait arriver, à force de laisser envahir le pays, les Français en ont marre. Ils vont manifester contre l'extrême-droite, tout faire pour qu'elle n'ait pas la majorité absolue, renforcer le "cordon sanitaire", mais à tous ceux-là qui protestent je demande : qui a voté pour le RN ? En démocratie, il faut respecter la voix du peuple.

    roger rabbit
     Répondre
  • Macron a voulu faire le malin, sûr de lui qu'il était, voilà le résultat. En attendant, ils vont devoir se coltiner Le Pen !

    roger rabbit
     Répondre