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Attaque d'une synagogue à Rouen: on en sait plus sur l'assaillant, abattu par la police

Ce vendredi, à Rouen,  un homme armé a mis le feu à une synagogue. Il a ensuite été abattu par la police.

Le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin précise que l'homme soupçonné d'avoir tenté d'incendier la synagogue de Rouen, qui s'était vu refuser un titre de séjour, était inscrit au fichier des personnes recherchées depuis "quelques semaines".

synagogue

"Il était alors inscrit au fichier des personnes recherchées. Ce que je veux donc dire, c'est que l'ensemble du ministère de l'Intérieur a très bien fait son travail, et depuis quelques semaines, il a été recherché par les forces de l'ordre.", indique Gérald Darmanin lors d'une conférence de presse. "S'il avait été interpellé, on aurait évidemment mis cette personne en centre de rétention administrative pour une expulsion envers son pays d'origine. Mais il n'avait pas été contrôlé par ces forces de l'ordre. Je crois que sa situation, d'ailleurs, personnelle fait qu'il n'avait pas d'adresse indiquée, de ce que j'en sais."

Ce qui s'est passé

L'homme armé notamment d'un couteau, qui a incendié la synagogue de Rouen et menaçait des policiers, a été abattu par la police, touché "quatre fois" par le fonctionnaire qui semble avoir fait usage de son arme "dans les conditions permises", selon le procureur de Rouen Frédéric Teillet.

Vendredi vers 6h45, les policiers "constatent la présence d'un individu sur le toit de la synagogue qui brandit une barre de fer d'une main et un couteau de cuisine de l'autre et qui les invective. De la fumée s'échappe effectivement des fenêtres de la synagogue", a déclaré lors d'un point presse le procureur. "Alors qu'ils tentent de convaincre l'individu de descendre du toit, celui-ci jette en leur direction la barre de fer, qui s'avèrera être un burin de perforateur, puis saute du toit et se dirige en courant vers un policier en le menaçant du couteau qu'il porte, le bras toujours levé vers lui", a-t-il ajouté.

Après des sommations "restées sans effet", le policier menacé "aurait fait usage de son arme à cinq reprises, touchant l'individu quatre fois", selon le magistrat. 

Deux enquêtes ouvertes

Une première enquête a été ouverte pour "incendie volontaire" visant un lieu de culte et "violences volontaires" sur les policiers et les pompiers, a fait savoir le parquet.

Une autre enquête a été ouverte sur les circonstances du décès de l'individu armé pour "violences volontaires avec armes ayant entrainé la mort sans intention de la donner", confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
 

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