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Des partisans du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) ont organisé un rassemblement sur la place du Luxembourg à Bruxelles, samedi, pour dénoncer les exécutions qui se déroulent actuellement en Iran. Une centaine de personnes étaient présentes pour attirer l'attention des autorités européennes sur "la vague d'exécutions" qui est en train de se produire dans ce pays du Moyen-Orient.
Les partisans du CNRI ont montré des portraits de victimes du régime iranien au pouvoir, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Ils ont rappelé les points essentiels du programme de la présidente du CNRI, Maryam Radjavi, qui milite "pour un Iran libre, démocratique, laïc et non nucléaire", ont-ils dit.
Les manifestants ont appelé l'Union européenne et les pays européens à "activer le mécanisme de retour en arrière dans le cadre du JCPoA [Accord de Vienne sur le nucléaire iranien], à faire pression pour placer le régime iranien sous l'application du chapitre 7 de la charte de l'ONU [autrement dit constater que l'Iran menace la paix internationale et agir en conséquence] et à reconnaître le droit du peuple iranien à résister et à renverser le régime oppressif des Mollahs".
Le sénateur Mark Demesmaeker (N-VA) était présent à ce rassemblement ainsi que le député au Parlement bruxellois Marc-Jean Ghyssels (PS). Le premier a dénoncé le soutien de l'Iran à la Russie dans la guerre en Ukraine, par la fourniture de drones, et a souligné les efforts considérables du CNRI dans la lutte pour la liberté et la démocratie en Iran. Le second a rendu hommage aux Iraniens et Iraniennes violemment réprimés en 2022 alors qu'ils manifestaient dans les rues pour plus de liberté après la mort de Mahsa Amini. Cette jeune femme avait été battue à mort par la police des mœurs, après avoir été arrêtée pour "port de vêtements inappropriés".