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La société liégeoise Contipharma a reçu une commande pour un million de tests de détection rapide pour la variole du singe de la part de la République démocratique du Congo (RDC), rapporte-t-elle vendredi. L'OMS a déjà comptabilisé plus de 14.000 cas de mpox et 524 morts en RDC cette année, soit plus que le total de l'an passé.
Le test de détection antigénique de Contipharma donne un premier résultat endéans les 10 à 15 minutes. Il est déjà disponible sur le marché et a été évalué positivement par l'Institut national de Recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa. "Il présente des caractéristiques de sensibilité et de spécificité excellentes", souligne la société spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions médicales adaptées.
Il ne s'agit donc pas du "LAMP Mpox kit" que la société a récemment développé. Celui-ci est en cours d'évaluation sur le terrain et en phase d'enregistrement avant sa mise sur le marché d'ici quelques semaines.
"Face à l'émergence et à la propagation inquiétante de la nouvelle souche du virus mpox aux caractéristiques plus sévères que la souche initiale, il apparaît important pour les autorités de santé congolaises de procéder le plus rapidement possible à un dépistage à grande échelle", explique Bernard Delhez, CEO de Contipharma.
Une détection rapide de la présence du virus chez une personne infectée permet de lui donner un traitement approprié le plus tôt possible et d'éviter toute propagation ultérieure, rappelle l'entreprise.
Mercredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son niveau d'alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas de mpox sur le continent africain. Un premier cas de clade 1, la nouvelle souche de la maladie, a également été découvert en Suède jeudi.