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Le pape François, 87 ans, est arrivé vendredi soir dans la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Port Moresby, pour une visite qui s'achèvera lundi.
Dans ce pays du Pacifique, déjà visité par son prédécesseur Jean-Paul II et dont la majorité des neuf millions d'habitants sont chrétiens, François pourrait renouveler ses appels pour la défense de l'environnement. Il se rendra dimanche dans l'extrême nord-ouest.
Les pèlerins ont afflué vers la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour voir le pape François, qui démarre vendredi une visite historique dans le pays après un déplacement en Indonésie.
Jorge Bergoglio débarque dans l'un des États les plus pauvres et les plus instables du Pacifique, où il s'adressera à des évêques, rencontrera des enfants des rues et célébrera une messe pour des dizaines de milliers de fidèles.
François est le premier pape à visiter cette ancienne colonie australienne depuis Jean-Paul II, qui y avait attiré des foules gigantesques en 1984 et 1995.
Sa visite pourrait relancer le débat sur la révision de la Constitution pour faire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée un État officiellement chrétien.
La visite du pape pourrait également accélérer la première canonisation d'un Papouasien, Peter Torot, missionnaire tué par l'armée d'occupation japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pour de nombreux habitants, les Églises pallient les carences en apportant soins de santé, éducation et aide sociale. Pour d'autres, la religion est aussi une source de réconfort dans ce pays ravagé par la violence tribale, les catastrophes naturelles, le crime et la pauvreté.
Le pape pourrait également renouveler ses appels pour la défense de l'environnement, dans un pays marqué par la déforestation.
Après cette étape, François rejoindra le Timor oriental (9 au 11 septembre) puis Singapour (11 au 13), où il clôturera cette tournée de 12 jours, la plus longue et lointaine depuis son élection en 2013.
