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Permis suspendu pour le nouveau dépôt De Lijn implanté dans une zone naturelle à Gand

Le conseil flamand du contentieux des autorisations urbanistiques a suspendu le permis de bâtir d'un nouveau dépôt, accordé en juillet à l'entreprise De Lijn. La société flamande de transports en commun comptait implanter ce bâtiment dans une zone naturelle. Pensé pour être neutre en carbone, l'édifice ne convainc toutefois pas certains militants environnementaux, qui ont dénoncé les plans et occupé un temps la parcelle.

De Lijn entendait commencer à bâtir son nouveau dépôt courant 2025. D'après les plans déposés, celui-ci devrait accueillir 120 bus et 40 trams, avec la possibilité d'abriter à terme 78 trams.

La zone naturelle du Wondelgemse Meersen, ses bois et ses marécages présentent cependant un intérêt spécifique pour la biodiversité, selon les activistes. Ces derniers s'étaient notamment établis dans les arbres pour empêcher De Lijn de construire son nouveau dépôt. Ils avaient été évacués le 9 octobre par un important déploiement policier.

Ils ont également combattu le permis délivré à De Lijn par voie administrative. Plus précisément, une association de défense de la nature et un riverain du site ont demandé la levée de cette autorisation au vu de l'impact de cette infrastructure sur le bois, les tourbières et les animaux qui y vivent. Cette démarche effectuée en urgence a abouti à la suspension dudit permis en raison des dégâts que le dépôt pourrait infliger à des espèces animales protégées.

Pour le conseil, un organe chargé d'arbitrer les litiges administratifs en Flandre, l'attribution du permis ne tient pas suffisamment compte des effets de la construction sur l'environnement.

La décision définitive sur l'annulation ou non du permis sera prise plus tard. En attendant, De Lijn a l'interdiction de débuter son chantier.

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