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L'activité sur le marché de l'emploi en Belgique devrait encore se renforcer au cours du troisième trimestre 2024, 45% des employeurs sondés prévoyant d'augmenter leurs effectifs d'ici la fin du mois de septembre, selon le baromètre de ManpowerGroup publié mardi. Si les intentions d'engagement sont élevées depuis plusieurs trimestres consécutifs, cela s'explique cependant par le fait que les employeurs ont du mal à trouver la main-d'oeuvre, note ManpowerGroup.
Sur les 525 employeurs sondés en avril, seulement 20% d'entre eux prévoient de les réduire et 32% des employeurs interrogés n'anticipent aucun changement.
Après correction des variations saisonnières, la "Prévision nette d'emploi", ou le différentiel entre le pourcentage d'employeurs prévoyant des embauches et le pourcentage de ceux prévoyant des réductions d'effectifs, atteint la valeur positive de +25%. C'est une hausse de 3 points par rapport au trimestre précédent, et de 2 points par rapport au 3e trimestre 2023, note ManpowerGroup.
"Ces intentions de recrutement assez élevées enregistrées en Belgique - au-dessus de la moyenne mondiale (+22%) - peuvent s'expliquer par les pénuries de main-d'œuvre persistantes et le fait que de nombreux postes restent vacants pendant une longue période en raison de la difficulté à trouver des candidats qualifiés", relève cependant Sébastien Delfosse, patron de ManpowerGroup BeLux.
Les intentions de recrutement sont particulièrement optimistes en Flandre et à Bruxelles (avec une prévision nette d'emploi au-delà des 30%, contre 15% en Wallonie). La plupart des secteurs prévoient d'augmenter leurs effectifs, à l'exception de celui des télécoms et des services de communication.