Partager:
Avant le grand scrutin du 9 juin, c'est d'abord au sein des entreprises belges que vont se tenir cette semaine et jusqu'au 26 mai les élections.
Environ 7.000 entreprises du secteur privé organisent des élections sociales, représentant 1,7 million de travailleurs, estime la CSC dans un communiqué. Ceux-ci doivent désigner les représentants du comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) pour les entreprises occupant au moins 50 travailleurs et du conseil d'entreprise (CE) pour celles qui emploient plus de 100 travailleurs. Les élus disposent d'un mandat de quatre ans.
"La présence syndicale sur les lieux de travail renforce la sécurité d'emploi, offre davantage d'opportunités aux travailleurs d'exercer leurs droits en matière de sécurité sociale et de droit du travail, et donne plus de possibilités de bénéficier d'une formation proposée par leur employeur", commente Jean-Marc Urbain, secrétaire fédéral CSC Mons-La Louvière.
Selon une étude récemment publiée par le prestataire de services RH Acerta, un tiers des entreprises du Royaume n'organiseront pas d'élections sociales, faute de candidats.
Le précédent scrutin social de 2020 n'avait pas bouleversé les rapports de force dans les rangs syndicaux. Le syndicat chrétien CSC/ACV reste la principale formation du pays, remportant, à l'échelle nationale, 55,71% des sièges au sein des conseils d'entreprise. Le syndicat socialiste FGTB/ABVV avait obtenu 33,46% des votes et le libéral avait frôlé les 10%.