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Le syndicat patronal britannique CBI, en graves difficultés financières depuis plusieurs mois après des accusations d'agressions sexuelles ayant fait fuir de nombreux adhérents, a annoncé lundi avoir obtenu le financement nécessaire pour sortir de l'impasse.
La CBI est "satisfaite d'avoir obtenu le financement nécessaire pour surmonter ses problèmes de trésorerie à court terme, et l'organisation reste dans une position solide à moyen et long terme", a-t-elle indiqué lundi dans une déclaration transmise à l'AFP, confirmant des informations parues dimanche dans la presse britannique.
La principale organisation patronale du pays, qui avait annulé sa réunion annuelle la semaine dernière, n'a pas souhaité détailler davantage le financement, mais selon The Times, ce dernier a été obtenu auprès de plusieurs grandes banques britanniques.
Le quotidien avait assuré une semaine plus tôt que l'organisation cherchait à lever "sous quelques jours" 3 millions de livres (3,45 millions d'euros) auprès de ses membres pour éviter une faillite potentielle.
"La CBI a connu des problèmes de trésorerie à court terme après une année incroyablement difficile", avait indiqué l'organisation la semaine dernière.
Des accusations multiples de harcèlement sexuel et d'agressions sexuelles, notamment deux pour viols, avaient émergé au sein de la CBI au printemps. La police britannique a ouvert une enquête.
L'ex-directeur de la CBI Tony Danker a été limogé en avril pour conduite "inappropriée au travail" - des allégations non liées aux accusations de viol - et remplacé dans l'urgence par Rain Newton-Smith.
Le syndicat patronal a perdu de nombreux membres depuis la révélation de ces accusations, y compris la City of London, organisation qui représente le puissant secteur financier britannique, tandis que le gouvernement a pris ses distances.
