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Les organisations syndicales et la direction de Tarkett GDL, au Grand-Duché de Luxembourg, se donnent jusqu'au lundi 13 mai pour trouver une solution après l'annonce d'un plan social qui menace l'emploi de 126 personnes, a indiqué à Belga Alain Roling, secrétaire central du syndicat OGBL. Parmi celles-ci se trouvent 105 frontaliers belges.
"Malheureusement, on ne peut pas revenir en arrière", regrette le syndicaliste. Le groupe, dont le siège social est situé à Paris, a en effet décidé de fermer d'ici la fin de l'année une ligne d'enduction, sur laquelle travaillent 126 des 532 employés que comptent les deux implantations luxembourgeoises du groupe (Clervaux et Wiltz). "Le but est donc de prioriser les départs volontaires et les départs à la retraite anticipée et d'éviter à tout prix les licenciements, car c'est toujours un échec", souligne le syndicaliste, qui affirme faire le maximum pour parvenir à un accord.
L'OGBL veut également obtenir une garantie d'emploi pour les quelque 400 autres employés du groupe.
Si aucun consensus n'est trouvé d'ici lundi entre la direction et les représentants syndicaux, un conciliateur social entrera alors en scène afin de tenter de rapprocher les points de vue des deux parties.
L'entreprise Tarkett GDL, spécialisée dans le revêtement de sol et située près de la frontière belge, a justifié la fermeture de la ligne d'enduction du site de Clervaux par le manque de flexibilité technologique. Mais Alain Roling y voit plutôt une délocalisation cachée. "C'est juste qu'ils ne veulent pas investir. Ils vont sûrement aller produire à l'étranger", avance le syndicaliste.