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A ce jour, 782 exploitations wallonnes - 260 exploitations ovines, 514 exploitations bovines, 5 exploitations de caprins et 3 exploitations d'alpagas - sont touchées par la fièvre catarrhale, également connue sous le nom de la maladie de la langue bleue, a indiqué mercredi, au cours d'un débat d'actualité en séance plénière du parlement wallon, la ministre régionale de l'Agriculture, Anne-Catherine Dalcq (MR).
"Ce chiffre - communiqué par l'AFSCA, ndlr - est loin d'être définitif et est même sous-estimé car il faut du temps aux éleveurs pour effectuer les déclarations", a précisé la ministre libérale. Selon cette dernière, le pic des contaminations chez les bovins n'est pas encore atteint, au contraire des ovins où le pic a eu lieu au milieu du mois d'août.
La fièvre catarrhale ovine (FCO) - dont le taux de mortalité pourrait atteindre 30% parmi les ovins - n'affecte pas l'homme "et n'a donc aucun impact sur la qualité des produits alimentaires (viande, lait). C'est important de la rappeler car il ne faudrait pas ajouter une crise de confiance du consommateur à la crise sanitaire", a par ailleurs souligné Anne-Catherine Dalcq qui a demandé à son administration "un reporting régulier de la situation et des propositions d'actions rapides".