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Michael Javaux, le directeur de l'école communale de Saive à Blegny doit faire face ce matin à une situation assez inhabituelle, comme l'a constaté notre journaliste sur place, Julien Modave: les enseignantes maternelles de son école ont décidé de suivre le mouvement de grève nationale, mais pas les enseignantes des primaires.
Une garderie a donc été organisée, grâce à l'administration communale de Blegny qui a mis à disposition des accueillantes: "On peut organiser l'accueil des enfants toutes la journée au niveau du maternelle. Le message que nous avons donné, c'est qu'une action syndicale allait avoir lieu le mercredi 13 et que suite à cela, comme les enseignantes maternelles étaient en grève, il y aurait un accueil organisé durant toute la journée pour les enfants dont les parents ne pouvaient pas les garder à la maison."
La commune a prévu assez d'accueillantes pour palier à l'absence des professeurs. Ces dispositions ont été prises exceptionnellement, conjointement avec les autorités communales.
En primaire, les cours ont eu lieu. L'équipe des enseignants ayant choisi de ne pas débrayer. "Grosso modo, on peut dire que mon école est coupée en deux", conclut le directeur de l'établissement.
Cet appel des trois grands syndicats du pays --FGTB (socialiste), CSC (chrétien) et CGSLB (libéral)-- concerne tous les secteurs, aussi bien dans le public que dans le privé, et à travers tout le pays.
Ils réclament une hausse des salaires, une hausse des allocations et pensions, ainsi que de meilleures conditions de fin de carrière.