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La journée de la Terre a coïncidé lundi avec la présentation du nouveau centre pour l'analyse des risques sur le climat et l'environnement (Climate & Environment Risk Assessment Center ou Cerac), chargé d'examiner les risques liés au dérèglement climatique en Belgique. Cette cellule d'une dizaine d'employés est l'une des premières à proposer ce type de travail en Europe.
Le Cerac a été présenté lundi au Residence Palace, au cœur du quartier européen à Bruxelles, dans le cadre d'une journée de conférences sur l'analyse de risques à la suite du dérèglement climatique. Le projet est sur les rails depuis 2021, à la suite des inondations qui ont fait au moins 39 morts durant l'été en Wallonie. Sur proposition de la ministre du Climat et du Green Deal Zakia Khattabi (Ecolo), le Cerac est né en octobre 2023 sous la direction de Luc Bas.
Ce nouvel organe, attaché au SPF Santé publique, se fonde sur trois piliers : analyser et identifier les risques environnementaux et climatiques, formuler des recommandations aux politiques par le biais du Conseil National de sécurité et informer la société belge sur la manière dont le dérèglement climatique peut impacter la population. Le Cerac sera ainsi chargé de surveiller les neuf limites cruciales de la planète et de prioriser les risques qui y sont liés.
"Ce n'est pas pour sauver la planète, c'est pour nous sauver nous-mêmes. La planète peut survivre sans nous", a rappelé Luc Bas à l'audience. "Nos recommandations et analyses ne sont pas contraignantes, mais nous sommes chargés d'informer et d'aussi demander pourquoi des actions ont été menées et d'autres non".
"Nous poursuivons un travail recommandé par le GIEC, nous espérons que ce travail n'est que le début d'une prise de conscience nécessaire", a commenté la ministre Zakia Khattabi.