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Le froid hivernal est bien là, mais pas de panique pour les sportifs. Les températures descendent, mais la pratique du sport reste possible, Il y a juste quelques petites choses à retenir.
L'arrivée de l'hiver refroidit beaucoup de sportifs. Pour Sylvain, l'un d'entre eux, courir quand il fait froid, c'est compliqué : "En été, c'est beaucoup plus agréable. En hiver, la motivation diminue". Et puis il y a Julie, elle, le froid ne l'arrête pas : "En hiver, je continue à courir deux fois par semaine, je n'ai pas peur du froid, quand on est bien équipé, ça marche !", estime-t-elle.
Et Julie a bien raison, l'équipement est primordial pour affronter des températures qui flirtent avec les zéro degrés. "A priori, entre 0 et -10 degrés, si on fait juste attention aux couches qu'on met, il n'y a pas de risque au niveau de prendre froid ou d'avoir des problèmes au niveau des voies respiratoires. Et si on a cette sensation un petit peu de brûlure au niveau des voies respiratoires, rien n'empêche de mettre un tour de cou", rassure Adèle Lardinois, coach sportive à Louvain-la-Neuve.
"Par contre, en dessous de -15, ce qui n'arrive potentiellement pas souvent en Belgique, là il y a plus de risque si on met de l'intensité parce que, justement, on va avoir une fréquence respiratoire plus importante et donc ça va un peu plus brûler au niveau des voies respiratoires", avertit-elle.
Ce qu'il faut faire pour éviter les risques
Une règle existe, pour le sport durant l'hiver, c'est la règle des trois couches. "La première couche, technique, pour évacuer l'humidité. La deuxième, pour se protéger du froid, donc pour conserver la chaleur. La troisième, pour éviter d'être mouillé s'il pleut ou s'il y a du vent", détaille la coach sportive.
Toutefois, l'équipement ne fait pas tout. Certaines pratiques sont essentielles, à commencer par l'échauffement, explique Arthur Dellicour, kiné du sport à Schaerbeek : "C'est d'abord un petit réveil cardiovasculaire, essayer de se chauffer, de monter un petit peu dans les tours. C'est une activation musculaire spécifique au sport qu'on va pratiquer. Si je fais du foot, il va falloir que je travaille un tout petit peu mes jambes. C'est aussi en troisième temps un petit peu de mobilité. On va essayer de privilégier la mobilité dynamique. Et enfin, et ça, c'est la partie qu'on oublie très souvent, il faut une phase finale courte mais intense. Je reprends l'exemple du foot. En fin d'échauffement, il faut au moins quelques sprints, il faut au moins quelques frappes", insiste-t-il.
On transpire moins, on n'est plus concentré sur le froid. Il faut que la gourde soit là, qu'elle soit prête
Autre chose à laquelle penser, et c'est très important, l'hydratation. La sensation de soif n'est pas toujours là puisqu'il fait froid, mais ne changez rien à votre routine. "On transpire moins, on n'est plus concentré sur le froid. Il faut que la gourde soit là, qu'elle soit prête". L'important est d'éviter l'hypothermie. Il y a des signes avant-coureurs : "Des frissons intenses, ça c'est logique. Mais tout ce qui est manque de coordination et début de confusion, c'est aussi des signes avant-coureurs d'une hypothermie. Pouvoir les reconnaître chez soi et chez les personnes avec qui on joue, c'est important quand on joue en équipe", met en garde Arthur Dellicour.
En dessous de moins dix degrés, faites attention à ne pas trop forcer, faites des efforts mesurés et surtout écoutez toujours votre corps. Si vous souffrez de pathologies, mieux vaut en parler avec votre médecin.