Partager:
Le duo comique, Les Décaféinés, nous embarque dans un univers où l'amitié se déchire pour mieux se reconstruire avec leur nouveau spectacle : "Les 2 derniers amis du monde".
RTL info : Votre nouveau spectacle, intitulé "Les 2 derniers amis du monde", pouvez-vous nous expliquer le pitch de ce spectacle ? Les deux derniers amis, c’est vous ?
Clément Parmentier : Oui, il n'en reste que deux, et c'est nous. On part du constat que tout va mal dans le monde d'aujourd'hui. Il y a des conflits partout, les gens sont de plus en plus contre les autres. Du coup, on s'est dit que l'amitié n'existait plus, et nous sommes les deux derniers amis de ce monde. Mais notre mission, c’est de nous disputer et de ne plus être amis.
Rémi Deval : Sauf qu'on n'y arrive pas, parce qu'on se pardonne tout. Par exemple, j'ai couché avec sa femme, mais je lui ai pardonné ! Et voilà, ça donne lieu à plusieurs sketches, avec beaucoup de situations qui découlent de ce fil conducteur.
Ça doit être amusant d’imaginer toutes les situations qui pourraient vous faire vous embrouiller, c'est ça l'idée ?
Clément Parmentier : Oui, exactement ! On joue 1h30, mais on pourrait continuer encore et encore, tellement il y a de situations qui peuvent mener à des disputes. Et on essaie de toucher des sujets dans lesquels le public peut s'identifier.
Rémi Deval: Par exemple, on a un sketch qui se passe dans un train low cost où deux inconnus se retrouvent beaucoup trop serrés. C'est un conflit, et c'est ce qui est drôle. On part dans la comédie, mais on a aussi un sketch avec deux bonnes sœurs qui font des placements de produits à un enterrement. Les réseaux sociaux prennent tellement de place dans nos vies que c'était inévitable d'en parler.
Le public vous connaît aussi depuis douze ans grâce à l'émission "On ne demande qu'à en rire", avec Laurent Ruquier. Aujourd'hui, vous êtes très présents sur les réseaux sociaux avec vos capsules. Écrire pour une capsule sur les réseaux, c'est différent d'un spectacle ?
Rémi Deval : Oui, on est contraints par un format très court, parce que sur les réseaux, les gens et nous-mêmes, on reste rarement plus d’une minute trente sur une vidéo. On fait des caméras cachées ou des petites scènes qu'on poste régulièrement.
Clément Parmentier : Il faut que ça fasse rire dès les trois ou quatre premières secondes. Sur scène, on a un peu plus de temps pour installer les choses.
Dans un de vos sketchs diffusés sur les réseaux, vous vous faites passer pour un dessinateur pas très doué. Garder votre sérieux dans ce genre de caméras cachées, ce n'est pas trop difficile ?
Clément Parmentier : Parfois, c'est vraiment dur ! On avait une caméra cachée où l’un de nous attendait son ami à côté d’un inconnu. L'ami arrive avec un vrai gâteau d'anniversaire et demande à l'inconnu de le tenir pendant qu’il sort le cadeau. Puis, on fait exprès de laisser tomber le gâteau par terre. Je n'ai jamais réussi à garder mon sérieux pendant cette séquence.
Vous vous êtes dit à un moment donné que vous deviez tout faire ensemble, ou bien vous avez des envies de projets en solo parfois ?
Rémi Deval : On est bien à deux, on se connaît par cœur, et sur scène, c'est dur de trouver quelqu'un avec qui ça marche aussi bien. On a parfois des projets personnels, mais le duo reste notre priorité parce que ça fonctionne et c’est un plaisir.
Clément Parmentier : Être à deux, c’est génial. En tournée, on se crée des super souvenirs ensemble.
Qu’est-ce qui est le plus satisfaisant pour vous ? Écrire à deux ou jouer sur scène ?
Rémi Deval : Jouer sur scène, sans hésiter.
Clément Parmentier : Pour moi, le plus jouissif, c’est quand on a écrit un sketch et qu’on entend le gros rire qu’on attendait. C’est un super moment, faire rire les gens.
Rémi Deval : Oui, mais ça demande du travail. La comédie, c’est très technique aussi. Il faut être précis pour réussir à provoquer ces rires.