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Mort dimanche à l'âge de 88 ans, Alain Delon était aussi un homme d'affaires avisé qui a su faire fructifier son image de star jusqu'à accumuler un patrimoine conséquent, dont le montant, à son décès, est un secret bien gardé.
Depuis une quinzaine d'années, l'acteur vendait régulièrement aux enchères ses collections d'art, ses voitures et ses grands vins. "Je préfère laisser de l'argent à mes enfants", avait-il expliqué en 2017 à l'AFP, disant qu'il détestait "les ventes posthumes".
Combien d'argent Alain Delon laisse-t-il à ses trois enfants ? Dans la dernière année de vie du "Samouraï", la guerre de tranchées entre héritiers, s'affrontant par avocats interposés sur la prise en charge médicale de leur père, a donné lieu à un grand déballage médiatique. Mais le montant de l'héritage, lui, est resté confidentiel.
Au fil d'une carrière jalonnée de succès, Delon s'est pourtant constitué une fortune considérable, d'autant qu'il fut également producteur d'une trentaine de films.
Homme d'affaires, il a surtout réussi à faire fructifier la marque Delon et son image. Sa société de diffusion de produits de luxe, créée en 1978, sera un succès, vendant en Asie sous son nom des cigarettes, des alcools ou des parfums.
Le mystère est en revanche total sur le patrimoine immobilier de Delon, en dehors du domaine de Douchy, sa propriété depuis plus d'un demi-siècle. À l'époque où il a obtenu la nationalité suisse, en 2000, il possédait aussi une propriété près de Genève.
Amateur d'art, Delon collectionnait les bronzes animaliers du sculpteur Rembrandt Bugatti, des grands crus de vins, des montres ou des voitures de luxe.
Les ventes qui ont eu lieu avant sa mort donnent une idée de sa richesse. La dernière grande vente, l'été dernier à Paris, a rapporté plus de huit millions d'euros avec frais.