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Les organisateurs du Festival de Cannes et des sections parallèles ont ouvert la porte au dialogue avec les travailleurs du cinéma menaçant de faire grève, mardi à une semaine de l'ouverture du plus grand événement du 7e art.
"Le Festival de Cannes, la Quinzaine des Cinéastes, la Semaine de la Critique et l'ACID tiennent à souligner qu'ils sont conscients des difficultés que rencontrent certains de leurs personnels qui, enchaînant différents contrats pour des festivals de cinéma, sont touchés par la réforme de l'assurance chômage, et doivent faire face à une diminution de leurs allocations", soulignent-ils dans un communiqué commun.
Une réponse au communiqué du collectif "Sous les écrans la dèche" qui a appelé lundi à une grève "de tout.e.s les salarié.e.s du Festival de Cannes et des sections parallèles".
Cet appel, rarissime, ne remet pas en cause l'ouverture ou la tenue du festival, mais pourrait "perturber l'événement", avait indiqué un de ses porte-parole.
Déplorant une précarité grandissante de leurs métiers, des projectionnistes, programmateurs, attachés de presse, chargés des billetteries, employés par différents festivals au cours de l'année demandent à pouvoir bénéficier du statut des intermittents du spectacle, dont ils sont privés.
"Face à cette situation, nous souhaitons que des solutions soient trouvées, et sommes prêts à mettre en place des conditions de dialogue pérennes pour les accompagner", soulignent les organisateurs qui préconisent "de rassembler autour de la table l'ensemble des festivals concernés, les institutions et les partenaires sociaux".