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Dès lundi, après un week-end de transition, les plaines de jeux couvertes devront fermer leurs portes. "On ne peut plus rien faire malgré le fat qu'on soit vacciné, qu'on porte le masque et que l'on se lave les mains. Ça devient vraiment embêtant, surtout pour les enfants. C'est les priver de leur liberté ", déplore Mélanie, mère de deux enfants. "Je pense que les enfants de nos jours ont besoin de sortir et s'amuser", ajoute un autre parent.
Ce vendredi, à l'issue du comité de concertation, Philippe, directeur d'une plaine, pensait échapper à une nouvelle fermeture. Le cas des plaines de jeux intérieures n'avaient pas été ouvertement évoqué par les autorités lors de la conférence de presse. Mais aujourd'hui, la parution des textes officiels lui a enlevé tout espoir. "Les gens étaient contents de revenir, les parents aussi. Les enfants s'éclataient. C'est de nouveau un coup de massue sur la tête", regrette-t-il.
L'exploitant reconnaît qu'il est très difficile d'exiger le port du masque ou de faire respecter les distances sociales aux enfants. Mais cette mauvaise nouvelle intervient alors que la plaine vit sa haute saison. "La semaine prochaine, trois établissements scolaires avaient réservé des matinées. Et on avait entre 18 à 20 anniversaires réservés pour le mercredi et le week-end prochain. Donc ça fait beaucoup d'annulations", indique-t-il.
L'entreprise, qui emploie quatre équivalents temps pleins et plusieurs étudiants, espère bénéficier du chômage partiel et d'une aide financière. Car en attendant de retrouver le sourire des enfants, la plaine de jeux devra continuer à assumer de nombreuses charges.