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La sonde Parker a la taille d’une petite voiture. Elle arrivera à proximité du soleil début novembre, à moins de 7.000 kilomètres. Au cœur de ce que l’on appelle "la couronne solaire", un endroit particulièrement inhospitalier.
"Il y a des particules chargées, un rayonnement, de la chaleur. C’est vraiment invivable pour l’homme. Déjà pour les satellites, c’est difficile de survivre à des environnements spatiaux comme ça", explique Marie-Laure Hellin, chargée de projet au centre spatial de Liège.
Des téléscopes conçus pour éliminer les lumières parasites
Parmi les nombreux instruments embarqués sur la sonde, un télescope. L’architecture de ces lentilles, de ces miroirs, a été mise au point ici au centre spatial de Liège. Plusieurs mois de travail de haute précision, notamment pour éliminer toutes les lumières parasites.
"Quand on fait des mesures, on a de la lumière qui réfléchit sur tous les autres instruments, les antennes qui entourent l’instrument. Cette lumière parasite va arriver au niveau du détecteur. On ne veut pas la voir. Cela nous empêche de mesurer la couronne solaire", raconte Marie-Laure Hellin.
La sonde atteindra la vitesse de 200 Km/s
La sonde effectuera 24 passages au plus proche du soleil. En utilisant l’attraction de Vénus, elle va chaque fois accélérer pour atteindre la vitesse record de 200 kilomètres par seconde. Les données récoltées serviront de base à la création d’une météo spatiale.
Dans un avenir lointain, il sera utile de connaitre l’intensité des vents solaires avant de se mettre en route vers les colonies, sur mars ou sur la lune.