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Nouvelle polémique autour d'Avrox, la société qui a livré les masques fédéraux pour la Belgique. L'organisation Oeko Tex, qui assure la certification des masques buccaux en tissu pour le gouvernement fédéral, attaque Avrox en justice. Elle aurait utilisé à tort son logo et un label périmé sur les notices des masques belges. Elle demande que cette notice soit retirée des masques distribués dans nos pharmacies depuis quelques jours.
Selon Oeko-Tex, le numéro de certificat figurant le manuel d'utilisation des falsimasques n'est plus valable depuis 2016. L'organisme demande dans une lettre au gouvernement fédéral de retirer le manuel d'utilisation qui accompagne les masques et de retirer le label des sites gouvernementaux où le manuel peut être téléchargé.
Dans un communiqué qui nous a été transmis, la société Avrox dénonce "le nombre impressionnant d’attaques, d’allégations et de rumeurs infondées" dont elle se dit victime. "La saga a assez duré", note-t-elle.
En conformité?
"Avrox répète que l’entièreté de la procédure du marché public pour la livraison de masques a été respectée. Un recours au Conseil d’Etat a été déposé par un candidat mécontent avec plusieurs allégations. Avrox conteste toutes celles-ci et attend le jugement du Conseil d’Etat", peut-on lire.
Les masques livrés sont-il en conformité avec toutes les normes et le label Oeko-Tex? Oui, selon la société Avrox. "Les masques sont bien évidemment conformes à la norme REACH 1907/2006, ainsi qu’avec toutes les normes nationales, européennes et internationales," assure le communiqué.
Parler d’utilisation frauduleuse est une accusation erronée
Concernant le label apposé sur le lot, la société reconnaît une erreur mais refuse de parler de fraude. "Avrox reconnait qu’une erreur technique et tout à fait involontaire a fait en sorte que la mauvaise référence de ce label ait été imprimé, et s’en excuse. Avrox souligne néanmoins qu’elle dispose de tous les certificats nécessaires et valides. Ces certificats corrects avaient d’ailleurs déjà été transmis aux fédérations de pharmaciens. Parler d’utilisation frauduleuse est dès lors une accusation erronée", souligne la société.